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Les sorciers de la Bessède et autres contes noirs |
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Daeninckx, Didier Edition : J'ai Lu, Collection : Librio
2005, 78 pages
ISBN : 2-290-34452-4
2 € |
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Les sorciers de la Bessède et autres contes noirs... Noir ! Voila le terme qui qualifie à la perfection ce petit recueil de quatre nouvelles de Didier Daeninckx. Toute la noirceur humaine est représentée ici, celle de l'âme et celle de la mort. Les sorciers de la Bessède, nouvelle qui donne son titre au recueil, c'est la noirceur de la peau des charbonniers du Périgord. Pourtant l'un d'eux a été photographié et la photo est magnifique. Mais il faut l'accord signé du photographe pour pouvoir utiliser cette photo. Il envoie sur place son ami, détective de son état. Il va découvrir la vie bien particulière de ceux que l'on appelle les Sorciers de la Bessède et les liens si fort qui les unissent. Une nouvelle poignante ! Magnifique ... Les corps râlent. Longue nouvelle, plus longue que les trois autres mais passionnante. Une enquête, un double meurtre que la police ne peut élucider. Deux petites filles, deux majorettes, ont été assassinées. Leur mère supplie l'ancien camarade de sa propre mère de venir à son aide. L'enquêteur replonge dans son enfance pour découvrir l'assassin. Les souvenirs affluent, les bons comme les mauvais... Surtout les mauvais ! Pire horreur il n'y a pas ! Quand on touche à un enfant il n'existe aucune sentence assez forte. A part la torture mentale qui reste à tout jamais. Toute la noirceur des crimes touchant aux enfants, toute l'horreur et les cauchemars que ces gestes entraînent. Nous sommes tous des gitans Belges ! Des romanichelles, sur nos terres... On va les faire partir, on ne veut pas de ça chez nous, qu'ils aillent ailleurs. Les gitans, hommes de cœurs, sont mal vus partout où ils passent, alors ils ne font que passer et fuient la bêtise humaine, le racisme, la peur qu'ils voient dans les yeux des autres. Mais quand la guerre éclate, qu'il faut fuir, même les bourgeois se sont retrouvés sur les routes et ont été heureux de trouver l'aide des gitans. Une belle morale à cette histoire où le racisme change de camp en temps de guerre. Dernier quart d'heure. Mais le dernier quart d'heure avant quoi ? Avant la mort ? Peut-être... ou avant le bonheur. Tout est possible surtout quand la chance et le hasard s'en mêlent. Quatre nouvelles noires ! Noires comme les hommes car personne n'est tout blanc ou tout noir, chacun porte en lui ses deux couleurs d'âme à part égale.
Ecrite par , le 04 Septembre 2005 à 15:09 dans la rubrique .
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