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Mon meilleur ami (Black Cat - Tome 13)

 
  Yabuki
Edition : Glénat, Collection : Shonen manga 2005, 187 pages ISBN : 2-7234-4846-0 6,08
 

Après un combat contre les apôtres de l'étoile chez le docteur Tiaye, Train a enfin pu retrouver son corps d'adulte. Il a également obtenu un nouveau pouvoir, le rail gun, qui lui permet d'envoyer un puissant rayon d'électricité avec son pistolet, l'Hadès. Avec cette nouvelle force, le trio de nettoyeur décide de s'attaquer à la cause de tout leur souci, le chef des apôtres de l'étoile, Creed Diskens. Mais avant cela Train souhaite s'expliquer sur sa relation avec Creed. Le triangle relationnel entre Creed, Saya et Train va enfin nous être dévoilé. Avec une histoire mêlant efficacement action et humour, des personnages attachants, le tout supporté par un graphisme très agréable, Black Cat reste une valeur sûre des shônen actuels.

Et pourtant Cela fait bien longtemps que l'auteur nous laissait en plan sur cette question : quid de Saya Minatsuki ? Hé bien force est de constater que nous sommes déçus. On espérait un combat titanesque entre Creed et Train, suivi d'une mort déchirante. Il n'en est rien. Malheureusement. La mort de Saya est des plus misérables. Quant aux protagonistes ils n'ont pas le charisme qu'on aurait voulu. Saya se défend bien mais la cause de sa mort est étrange : elle s'inquiète pour la sécurité des enfants se trouvant à l'autre bout de la rue. Cette distraction lui coûte la vie alors qu'elle semblait l'emporter. Il lui aurait pourtant suffi de mettre Creed hors d'état de nuire pour les protéger.

De même, alors qu'elle est à l'article de la mort, elle trouve la force de pointer son arme sur son ennemi, toujours pour protéger les enfants, mais au lieu de l'abattre, elle détruit son sabre. Bien qu'on connaisse le personnage, on est troublé par ces incohérences. Mais c'est surtout Creed qui est le plus décevant. Bien loin du terrible adversaire qu'il est devenu, il apparaît alors comme un misérable amant éconduit qui cherche à se venger. Ses capacités des plus réduites pour un membre d'élite de Chronos l'auraient conduit à une mort certaine face à une simple nettoyeuse.

Pourtant à bien y réfléchir, c'est par sa trop grande similitude avec le manga Kenshin, le vagabond que cet épisode pêche le plus. En effet, l'histoire de Black Cat reprend les mêmes caractéristiques que celle de Kenshin : un ancien assassin décide de vouer sa vie à la justice et de ne plus tuer la moindre personne. La mort de l'héroïne responsable de cette radicale conversion se devait d'être aussi mémorable dans l'histoire de Black Cat que dans celle de son prédécesseur. Mais le dénouement n'est pas assez dramatique. De plus, Saya n'est pas Tomoe et c'est justement dans ces moments que la faiblesse psychologique des personnages apparaît le plus. Pas assez développés, ils restent à la surface des sentiments et ne transcrivent pas de réelles émotions. On peut sans doute mettre cela sur la relation trouble qu'a choisie lauteur pour ses deux protagonistes. Saya et Train ne s'aiment pas. Ils restent donc au niveau d'une amitié, certes sincère, mais pas aussi émouvante qu'a pu être la relation amour/haine entre Kenshin et Tomoe.

Le choix est certainement voulu pour se démarquer de l'original, mais il confine l'oeuvre dans un registre plus enfantin où un tel volume, placé sous le signe de la mort, dénote forcément. En fait, il tourne carrément à vide faute d'émotions. Quelques images montrant la tristesse de Train au milieu de la ville en liesse auraient pu aider un peu. Quoi quil en soit, l'histoire reprend heureusement très vite son rythme en s'axant à nouveau sur les combats et l'humour, ses véritables moteurs. Il faut espérer que l'auteur gardera cette ligne directrice et restera éloigné des moments dramatiques qu'il ne maîtrise pas aussi bien.

Ecrite par Cpatrick, le 12 Juillet 2005 à 19:07 dans la rubrique BD Manga .
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