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Stabat Mater |
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Omond & Beuzelin Edition : Delcourt
2005, 48 pages
ISBN : 2-84789-715-1
12,50 € |
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Les émotions lui glissent dessus et les sentiments ne sont qu'une légende. Notre héros est incapable de ressentir quoi que ce soit dans le domaine de l'affectif et semble en souffrir. Alors, il se cherche et se provoque. Et quoi de mieux que de photographier les corps sans vie que récupère la police pour cela ? Mais même ça ne semble rien y faire. Toutefois, alors qu'il se rend dans un quartier pourri pour faire des photos d'un corps, il se retrouve devant une boutique qui indique un spectacle de femme nue. Intrigué par le lieu et l'ambiance, il revient le soir et là, il se passe quelque chose. Sans savoir réellement quoi, il est touché. Alors, il revient et revient encore, jusqu'au jour où son plaisir va lui être enlevé. Stabat Mater, c'est avant tout une ambiance. Une ambiance sombre, glauque et malsaine, parfois à la limite. Mais c'est une ambiance très bien posée. L'homme sans nom et sans sentiments est assez loin de nous puisque nous ne pouvons pas savoir ce qu'il vit. Par contre, tout ce qui l'entoure peut nous toucher, jusqu'à cette salle dégueulasse dans laquelle il va trouver les prémisses de son salut. L'enquête est menée de manière simple, mais elle n'est pas le centre de l'histoire. C'est vraiment tout une question d'ambiance. Et, personnellement, j'ai trouvé la fin belle et touchante.
Ecrite par , le 04 Juillet 2005 à 14:07 dans la rubrique .
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