Projet Atalanta (Aquablue édition anniversaire - Tome 5)
		Cailleteau & Tota Edition : Delcourt 48 pages ISBN : 2847895299 11,88 €

La Texec touche au but. Grâce aux armes hyper sophistiquées de la légion, elle est parvenu à reconquérir Aquablue. Dans la base d'Ulla Morgenstern, le docteur Fershid s'apprête à donner le coup de grâce. Il teste un virus destiné à éradiquer la population totale.

Nao et ses compagnons se sont réfugié dans les profondeurs inexplorées d'Aquablue et découvrent un spectacle hallucinant : une immense cité sous marine s'offre à leur regard... une cité dont les habitants pourraient faire basculer l'issue du combat entre les habitants d'Aquablue et les envahisseurs terriens.

Les combattants des deux camps s'apprêtent à livrer une ultime bataille, celle dont dépendra le sort d'une planète toute entière.

Ce tome est le dernier du premier cycle et annonce une fin de série. En effet, les épisodes suivants se passeront loin d'Aquablue. Pour la première fois , j'ai été relativement déçu. Je m'explique : tout d'abord le dessinateur a changé, Vatine laisse sa place à Tota et on observe de grosses différences entre les deux styles. Que Tota impose ses vues lors du second cycle aurait été compréhensif, par contre il aurait pu, par respect des fans, conserver les illustrations de Vatine pour achever ce cycle.

Autre point dérangeant : le scénario qui pour une fois devient l'une des faiblesses de cet album. Il n'est pas très original de sortir de son chapeau une civilisation cachée mais hautement technologique pour sortir une planète d'un mauvais pas. Ce concept a déjà été utilisé plein de fois.

Vous allez penser que je n'ai pas aimé cette histoire : eh bien non, car on voit encore une fois tous les ingrédients qui font qu'un album d'Aquablue est poignant. On assiste, comme dans le tome 3, à la lutte entre les deux humanités : celle généreuse face à celle monstrueuse et les légionnaires découvrent vite les vrais desseins de la Texec. Ensuite on frémit aux nombreux numéros de bravoures de Nao et ses amis.

Un bon album, donc, même si on aurait pu espérer mieux.