La citadelle du vide (L'infini - Tome 1)
		Austin & Cossin Edition : Les Humanoïdes Associés 2005, 48 pages ISBN : 2731616245 12,60 €

Alors qu'il est en pleine réflexion sur sa condition de non connecté, Fontine voit son mur anéanti par un tir. Ancien flic, ses réflexes reviennent dans l'instant et c'est l'arme au poing qu'il est prêt à faire face. Il se rend rapidement compte que ce n'est pas à lui qu'on en veut, mais au fils de la voisine. Ni une ni deux, il plonge tête baissée dans l'action et abat les agresseurs. Lorsque ses anciens collègues arrivent, ils lui demandent de garder l'enfant jusqu'au retour de sa mère

seulement cette dernière ne semble pas pressée de rentrer. Après une petite enquête, Fontine se rend compte qu'elle a disparu depuis une semaine environ étrange.
Même si le fait de ne pas être connecté lui promet de sacrés désavantages pour son enquête, il n'en est pas moins motivé pour découvrir pourquoi le mur de son salon a été détruit et ce que ces types voulaient à cet enfant.

Surtout lorsque l'on se plonge dans les deux dernières planches, on ne peut pas dire que le scénario laisse indifférent, et surtout mais quand va sortir la suite ???
Bon, on reprend depuis le début on a une société humaine vivant dans une sorte de vaisseau spatial parti à la conquête de nouvelles planètes. La surpopulation est présente et le contrôle absolu aussi. Tous les habitants ont un connecteur dans le crâne, sauf ceux qui, comme Fontine, n'ont plus le leur, ou comme l'enfant, ne devrait pas être dans le vaisseau. Mais on a surtout une ambiance qui est posée. SF, sans conteste, elle dégage un rien d'exotique. Un peu à la Blade Runner.

Même si l'action est quelque peu présente, elle n'est pas la première pierre de cette BD. La découverte du monde et l'enquête primant sur elle.

Par contre, je ferais un gros reproche au dessin qui, bien trop souvent à mon goût, efface tous les détails, surtout sur les visages des personnages. C'est certes voulu, mais particulièrement désagréable, je trouve.