Six saisons sur IlO (Le cycle de Cyann - Tome 2)
		Bourgeon & Lacroix Edition : Casterman 1997, 112 pages ISBN : 2203388943 18,50 €

Le SilmarIlO, vaisseau intergalactique affrêté de concours par le père de Cyann et la Source est parvenu en orbite d'IlO, malgré plusieurs incendents dans l'équipage et problèmes techniques qui poussent Cyann a abandonner le vaisseau pour se poser sur la planète glaciaire et, officiellement, désertée.

Or, dès l'atterrisage, les problèmes se précipitent: les données ne correspondent pas à la réalité du terrain, plusieurs perturbateurs dans l'équipage sèment la discorde, tandis que Cyann se retrouve de plus en plus isolée et critiquée.

Deux équipes au sol se séparent, se suivent puis se perdent de vue. Une série d'éléments contradictoires amènent l'hypothèse de la mutinerie dans l'un des vaisseaux, ainsi que la présence possible d'habitants sur la planète.

Cyann tente de sauver les membres de son équipage, mais les morts se succèdent, ainsi que les soupçons et les disparitions. Même son amie Nacara finit par s'enfuir, tandis que Cyann fait la connaissance d'un mystérieur dresseur de trottiles, montures habituées au froid, qui lui propose de l'amener vers des gens qui connaîtraient le remède aux fièvres pourpres...  Confiance ? Piège ? Trahison ?

Ce deuxième opus du Cycle de Cyann va de rebondissements en retournements de situations. Les conflits politiques qu'on croyait résolus à la fin du tome 1 se développent dans une autre voie, montrant un autre visage de la religion de la Source et ouvrant toute une série de possiblités quant à la maladie et à son remède. Cyann, toujours indomptable, rebelle et solitaire devient plus humaine, s'ouvre au point de tomber amoureuse et de faire confiance, se fait blesser et trahir... jusqu'à une conclusion sanglante, peut-être sinistre, peut-être pleine d'espoir !

Digne suite de La Source et la Sonde, les auteurs nous emmènent dans un autre développement de cet univers où les conditions climatiques sont plus mises en valeurs, sans pour autant négliger les facteurs humains, qui sont ici encore largement prépondérants. Les dessins sont toujours splendides, les femmes, muses dominatrices et fragiles, y sont à l'apogée de leur beauté, et de leur vulnérabilité.

Ceux qui aiment Bourgeon seront enchantés, ceux qui ne connaissent pas seront emballés !