Alice 19th (Tome 7)
		Watase Edition : Glénat 2005, 192 pages

Quand Alice sauve ce matin-là un lapin qui allait se faire écraser, elle ne s'attend pas à le voir se transformer en jeune fille. Nyozéka (la lapine) lui apprend qu'elle est en réalité une « Lotis Master ». Élue pour sauver le monde, elle devient la détentrice du pouvoir de Lotsan, le plus puissant des Lotis Master, et s'apprête, dans ce septième et dernier volume, à la confrontation finale. Sera-t-elle assez forte, soutenue par tous ses amis, pour vaincre le terrible Darva ?

Inspiré d'Alice au pays des merveilles, Alice 19th peut également faire penser au Royaume des Chats. En jetant un coup d'oeil au premier volume, on se rend compte que l'histoire commence de manière identique : un animal manque de se faire écraser par un camion, l'héroïne parvient à le sauver au dernier moment, et voilà que l'animal se met à parler.

La comparaison s'arrête là, puisque le monde parallèle d'Alice 19th est plus proche d'un Takeuchi que des studios Ghibli. Il plaira sans doute aux amateurs du premier, moins aux seconds. Ce septième volume est une conclusion tout ce qu'il y a de plus classique : confrontation avec le grand méchant, première défaite des héros, dépassement des limites des dits-héros, et victoire finale de l'héroïne.

Dans la mesure où je nai pas suivi l'histoire depuis le début, il est possible que certains éléments, plus subtils ou plus riches, m'aient échappé. Mais il m'a semblé que l'intrigue de ce manga était assez pauvre et simpliste. Cela tient peut-être à la brièveté de l'histoire, en un petit nombre de volumes. Disons que son côté léger et fleur bleue plaira peut-être aux amateurs de shôjos. Quoiqu'il en soit, Alice 19th n'est pas « incontournable ».