Clothroad (Tome 3)
		Kurata, Hideyuki & Okama Edition : Kazé Manga, Collection : Shônen Up ! 2010, 202 pages ISBN : 978-2-84965-971-7 6,95 €

Sur la route de Royal Castrato, Fergus et Jennifer voient leur train se mettre à l'écart pour laisser passer le véhicule personnel de la grande star des Top-model, la dame June May, mannequin vedette de la marque Royal Castrato. Complètement excentrique, June May n'en veut pas à Jennifer de donner son point de vue radical sur le fait qu'ils soient retardés que pour cela, bien au contraire : elle lui offre une fleur unique en son genre. Le soucis, c'est qu'une fois arrivé en ville, les jumeaux se font arrêter par les gardes... car les fleurs sont la propriété de la marque, et que June May n'aurait pas du les distribuer selon son bon vouloir...

Mais alors que le malentendu se voit levé, puisque le fait que la dame a vraiment distribué ces fleurs a été prouvé, seule Jennifer est relâchée... car la marque a découvert entre temps le fameux tissu aux propriétés inconnu que possède Fergus et qui viendrait de ses parents ! Jennifer n'a donc pas d'autre idée que de libérer son frère... et pour cela, elle doit essayer d'obtenir l'aide de la dame May. Sauf que celle-ci ne se souvient sûrement pas d'elle...

J'avais quitté Clothroad avec un souvenir plus que mitigé, ayant une nouvelle fois peur de ne lire qu'une suite de combats à travers le monde. J'avais visiblement tort, car ce troisième opus est bien loin des deux premiers. Déjà parce qu'il porte des révélations importantes sur les parents de Fergus et de Jennifer d'une part, de l'autre parce que chacun des deux va devoir faire de gros efforts pour s'améliorer, en vue d'un objectif nouveau qu'il me faut taire pour le moment.

Toujours est-il que cette fois, je n'ai pas du tout boudé mon plaisir à la lecture de cet album fort intéressant. Mon seul regret serait un graphisme qui manque encore un peu de maturité. Mais cela viendra sans doute. Avec neuf volumes et série encore en cours, il y a sans doute moyen pour Okama de s'améliorer. Vivement la suite tiens !