Deadman Wonderland (Tome 1)
		Kataoka, Jinsei & Kondou, Kazuma Edition : Kana, Collection : Dark Kana 2010, 215 pages ISBN : 978-2-5050-0724-1 6,50 €

Dans un Tokyo renouvelé, dix ans après sa destruction par un tremblement de terre et la montée des eaux qui a suivi, Ganta Igarashi est un lycéen normal. Mais alors que les élèves discutaient entre eux de la destination de leur voyage de classe, vers la prison-spectacle Deadman Wonderland, construite sur les lieux de l'ancien Tokyo justement. Mais voilà, un étrange homme vêtu de rouge apparait par la fenêtre, semblant voler, et détruit toute la classe et ses occupants d'une attaque foudroyante, mis à part Ganta. Mais une étrange pierre rouge est le dernier souvenir du jeune homme avant de sombrer dans l'inconscience.

À son réveil, Ganta a la désagréable surprise d'apprendre qu'il est soupçonné du meurtre de sang froid de ses camarades. Son avocat, commis d'office, semble carrément incompétent. Le voilà dès lors condamné à mort, et emprisonné à Deadman Wonderland. Et son entrée dans cette prison très spéciale démontre rapidement le danger mortel auquel il est confronté : les gardiens ne plaisantent pas. Et si leurs shows sont importants pour la reconstruction de la ville, ils sont aussi mortellement dangereux pour eux, contrairement à ce que le public peut croire. Et Ganta ne sait pas encore ô combien cela est vrai : les organisateurs ont prévu qu'il soit tué par la chute d'un objet lourd sur un chantier dès cet après-midi. Sauf qu'un détail va changer la donne...

Ambiance glauque, et noire à souhaits. C'est un peu la recette de cet étonnant Deadman Wonderland. Si la présence de Shiro semble encore plus étrange que le reste, ce sont bel et bien les activités de cette prison-spectacle qui me tarabustent. Sans oublier la fameuse règle de la mort, que je vous laisse découvrir par vous-même. En tout cas, c'est un démarrage sur les chapeaux de roues auquel nous sommes confronté. La lecture s'en fait rapide et le désir de lire la suite immédiat. Ça tombe bien, la voici justement ! Rendez-vous dans la prochaine chronique pour en savoir un peu plus !