Shikabane Hime (Tome 1)
		Akahito, Yoshiichi Edition : Kazé Manga, Collection : Shônen 2010, 203 pages ISBN : 978-2-84965-943-4 6,95 €

Une bande de lycéens a décidé de braver un interdit en entrant dans un immeuble désaffecté, sensément hanté par un mangeur d'homme. Comme beaucoup de jeunes japonais, ces légendes urbaines font frémir, mais c'est plus fort qu'eux ! Mais en avançant, ils découvrent que cette fable était réelle ! C'est l'occasion pour le bonze Keisei d'envoyer son atout majeur s'infiltrer dans cette bande... Mais Makina n'est plus vivante : elle a été ressuscitée en Shikabane Hime, une princesse combattante, tueuse de morts-vivants. Et c'est justement ce genre de créature qui les attend dans l'immeuble.

Une belle jeune femme avec des gros flingues, du sang, de l'horreur. C'est un peu la recette de la soupe nommée Shikabane Hime, en tout cas pour ce premier volume. Donc on a un duo appartenant à une sorte d'organisation religieuse assez vague pour le moment, le Kôgonshû, qui traque les manifestations de fantômes. Si Makina tue 108 morts-vivants, elle pourra trouver la paix. Un chiffre particulièrement rempli de sens dans la religion bouddhique d'ailleurs.

Si globalement, l'ensemble est vraiment répétitif sur ce premier tome, les derniers chapitres sont bien plus prometteurs. On y découvre un personnage qui va s'avérer le méchant de service, avec un lien fort avec l'organisation Kôgonshû. De ce fait, on peut s'attendre à une suite au contenu nettement plus intéressant que le portrait dressé dans le paragraphe précédent. Je vous en parle dans la prochaine chronique, qui va rectifier le tir.