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Hiérarchie (Syndrome 1866 - Tome 4) |
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Ochiai, Naoyuki Edition : Delcourt, Collection : Ginkgo
2010, 188 pages
ISBN : 978-2-7560-2158-4
7,50 € |
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Assommé par le choc mental, Miroku est hospitalisé, et dans son coma, il rêve à son passé. Tout a commencé quand il est entré en stage dans la Sawatari Trading Company, où son chef direct le traite comme un moins que rien, le traitant d'incapable de faire de simples photocopies. Mais il ne fait pas ça pour connaitre le monde du travail, mais plutôt pour mieux connaitre ses semblables, afin d'avoir un contenu plus proche de la réalité dans ses écrits. Cela urge, car s'il n'est pas publié pendant qu'il est encore étudiant, sa mère refusera de croire que son fils s'est engagé dans la bonne voie. Pourtant, en voulant se mettre à l'écart des autres employés de la boite, Miroku tombe sur un homme dont le charisme le met très vite mal à l'aise. Il s'agit de Sudô, un homme d'expérience qui, visiblement, drague et se fait toutes les filles de l'entreprise. Les belles, bien entendu. Les stagiaires aussi. Pourtant, le discours de l'homme intrigue Miroku et puis la rumeur qui tourne autour de lui : Sudô a déjà tué quelqu'un. C'est plus qu'il n'en faut à Miroku pour que celui-ci veuille le suivre. Que pense donc un assassin ? Voilà un bon sujet de recherche pour ses romans. Sauf que Sudô a bien d'autres idées pour apprendre ces faits à ce jeune stagiaire qui met décidément trop son nez dans ses affaires. Après des volumes où les sentiments de Miroku sont au premier plan, ce quatrième opus est fait d'un bois différent. En effet, il s'agit plus de regarder le comportement d'un autre homme, qui vit sa vie d'une façon que la société trouve abjecte, mais qui lui-même a ses parts d'ombres. Miroku va donc d'une certaine façon découvrir la vie, une vie souterraine qu'il n'avait qu'à peine abordé lors de la mort de son propre père, dont on connaîtra la vérité dans ces pages, et qui peuvent expliquer aussi la révolte du jeune homme. Après le tome trois où l'étau se resserrait, ce quatrième opus ressemble plus à une bouffée d'oxygène, puisque la pression n'est plus présente. Mais c'est sans aucun doute pour mieux retomber dans le prochain tome... Alors attendons de lire la suite. Ça serait dommage de bâcler les conséquences des actes d'un meurtrier sur son mental, et ce même si ce passé a des répercutions sur les choix futurs de Miroku, lus précédemment.
Ecrite par , le 04 Novembre 2010 à 17:11 dans la rubrique .
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