La cité Saturne (Tome 4)
		Iwaoka, Hisae Edition : Kana, Collection : Big Kana 2010, 189 pages ISBN : 978-2-5050-0960-3 7,35 €

Ces temps-ci, Mitsu est très fatigué en rentrant du travail, tellement fatigué qu'il s'endort en pleine rue ! Heureusement, des ouvriers d'une usine de métallurgie l'ont recueilli jusqu'au lendemain. Il faut dire qu'il y a de quoi : le jeune homme se prépare à passer l'examen technique de niveau 1, et M. Jin l'entraîne à fond pour cela. Une fois de retour de sa journée, Mitsu revient à l'usine où il apprend qu'elle emploie beaucoup de personnes au chômage, et que le patron pensait que lui-même se trouvait dans cette situation. Néanmoins, le laveur de vitre reconnait dans ces gens une ambiance fort proche de ce qu'il connait, une saine ambiance basée sur les valeurs du travail manuel bien fait. Il est à présent temps de potacher une nouvelle fois ses manuels, car l'examen est pour le surlendemain.

Dans ce nouvel opus, il est surtout question de M. Kageyama pour qui les ennuis de santé s'avèrent trop importants, et qui va devoir léguer son savoir avant de passer la main. D'un tout autre abord, on retrouvera Sôta, qui se consacre énormément à son entreprise secrète de fabrication de navette pour aller sur la Terre. L'ennui, c'est que son compère ne semble pas vraiment le prendre au sérieux, et qu'il tente de réunir ses propres amis pour mener le projet à son terme. Sôta ne compte pourtant pas en rester là, mais pour parvenir à trouver sa place, il doit rechercher un pilote. Difficile affaire que voilà. Sinon, Mitsu va se voir affublé d'un apprenti plus vieux que lui, mais bien moins motivé ni sérieux. C'est d'une façon étrange que Mitsu va comprendre une nouvelle facette de son travail : faire attention aux autres.

À part ces quelques points, principalement basés sur la valeur du travail et de l'investissement personnel, La cité Saturne est fort proche de ses volumes précédents. Il serait peut-être temps que ça bouge... vers la Terre de préférence.