L'enfant de la pluie (Shanghaï - Tome 1)
		Mariolle & Tisseron Edition : Drugstore 2010, 56 pages ISBN : 978-2-7234-7241-8 13,90 €

Shanghaï. Une cargaison pas forcément très légale est déchargée sur le port. Les hommes de Kien Tang sont à la tâche quand deux voitures de la police française arrivent. Les hommes auraient préféré les anglais qui coûtent moins chers à soudoyer, mais on ne choisit pas forcément. Seulement, le capitaine Bruyère qui dirige les opérations va être un peu trop gourmand et un peu trop curieux. Il va donc se retrouver face à Yu Xin, une exécutrice de Kien Tang qui était là pour voir comment ses hommes se débrouillaient et aussi pour mettre la main sur celui qui comptait doubler son patron. La mort des policiers passera cependant inaperçue dans cette grande ville dangereuse.

Le cirque impérial débarque en même temps à Shanghaï. Même si les habitants de la ville ne sont pas forcément heureux de voir l'Empire mettre un pied dans leur cité, il faut bien dire que le spectacle peut valoir le coup. Et il y a cette belle femme, Jade, qui semble être venue pour plus que seulement satisfaire le public. Mais que recherche-t-elle ?

Deux femmes différentes dont les routes vont devoir se croiser.

Il est difficile de passer à côté de la sortie du premier tome de Shanghaï. Sa couverture somptueuse attire l'oeil. On a tout de suite envie de savoir ce qui se cache derrière cette beauté froide qui nous est présentée. Cependant, je fois avouer que je n'ai pas été aussi enchanté que je l'espérais... du moins au début. En effet, j'ai bien mis la moitié du tome pour entrer dans l'histoire. Je n'arrivais pas à m'accrocher à de détails pour me laisser transporter par la récit. Pourtant, je ne peux nier les qualités graphiques et scénaristiques de l'ensemble. Mais ça ne me parlait tout simplement pas.

A partir de la moitié du tome, j'ai commencé à être titillé. Du coup, la suite des aventures de Yu Xin et Jade m'intrigue.

Comme je le disais, ici il s'agit surtout d'une sensibilité qui n'était sans doute pas la mienne. Le dessin est, par exemple, de grande qualité, mais dans un style qui a mis du temps à me parler. C'est pourtant bien exécuté, très coloré, mais sans doute pas fait pour moi, même si j'ai réussit à m'y faire. Le mieux est encore donc de ne pas rester sus cette opinion en demi-teinte et de vous forger votre propre idée en lisant le premier tome de Shanghaï.