|
Recherche |
|
|
Coups de coeur
|
|
|
Session |
|
|
Kikekoi |
|
|
Ailleurs |
|
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
|
|
|
  |
Les cathédrales du vide |
  |
|
  |
Loevenbruck, Henri Edition : J'ai Lu, Collection : Thriller
2010, 473 pages
ISBN : 978-2-290-02466-9
8 € |
  |
Ari Mackenzie survit, partagé entre sa dépression et son arrêt maladie, son bar, et sa rupture avec Lola. Ari Mackenzie n'est plus que l'ombre de lui même. C'est pourtant au moment où rien ne va que tout revient. L'affaire des carnets de Villard de Honnecourt va à nouveau faire irruption dans sa vie. Il va de nouveau succomber et ne résistera pas à boucler cette enquête que d'autres l'ont obligé à abandonner. Il ne résistera ni au mystère de l'INF, Organisation Internationale de Protection de l'Environnement, ni au secret millénaire sur lequel Weldon semble travailler. Il ne résistera pas à l'appel de la vengeance et s'engagera dans le combat le plus dangereux de sa vie.... Peut-être sa dernière enquête. Henri Loevenbruck signe à nouveau un polar ésotérique, dans la plus pure tradition du genre. Il reprend le personnage d'Ari Mackenzie, enquetteur emblématique du Rasoir d'Ockam. On aurait d'ailleurs pu penser, au début du roman, que le fait de ne pas avoir lu l'épisode précédent consistuerait un handicap sérieux. Ce ne fut pas le cas. On retrouve bien l'excellent trio Mackenzie/Michotte/Zalewski, les fameux carnets de Villard de Honnecourt, et la précedente enquête est souvent mentionnée. Pourtant rien ne manque à la compréhension, et tout est mis en oeuvre pour apporter la réponse manquante au premier opus. Disons plus simplement que l'on peut lire Les Cathédrales du Vide sans avoir lu Le Rasoir d'Ockam, mais que la réciproque parait plus difficilement réalisable. A nouveau donc, on se laisse prendre. Le voyage commence sans que l'on ne s'en rende vraiment compte. Lovenbruck nous embarque en même temps que ses personnages. De l'action du début à la fin, des rebondissements savamment disséminés tout au long, on ne s'ennuie pas une seule seconde. Il y a bien quelques indices qui semblent servis sur un plateau d'argent, mais au fond, pourquoi pas. Tout est tellement étudié que l'on peut bien compter sur un peu de chance. A nouveau on reconnait le style. Fluide, simple et efficace, cette lecture s'aborde comme un vrai moment de détente. Ce n'est peut être pas à classer dans la grande littérature, mais cela reste indéniablement un très bon moment en perspective, et la sensation que l'on lira avec plaisir le prochain roman de l'auteur.
Ecrite par , le 25 Octobre 2010 à 16:10 dans la rubrique .
|