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La caresse de l'aube (Merry Gentry - Tome 2) |
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Hamilton, Laurell K. Edition : J'ai Lu, Collection : Darklight
2010, 508 pages
ISBN : 978-2-290-02419-5
8,90 € |
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La princesse Merry et ses protecteurs sont retournés à Los Angeles. Les beaux guerriers Sidhes sont très recherchés comme gardes du corps par les starlettes : boulot dérisoire, mais qui a l'intérêt de payer le loyer. Heureusement, il y a quand même des affaires dignes d'intérêt : par exemple, la singulière demande de Maeve Reed, ancienne déesse bannie de Féerie sans explication officielle et actuellement en mal d'enfant, ou cette vague de cadavres asphyxiés retrouvés en grand nombre en différents lieux des environs. Il y a également une nouvelle plus qu'inquiétante : quand les Sidhes se sont installés en Amérique il y a plusieurs siècles, ils se sont débarrassés de leurs aspects les plus sombres pour être mieux acceptés ; mais aujourd'hui, l'Innomable, cette somme de magies si affreuses qu'elle fait peur même aux Feys les plus puissants, a été libéré et se dirige - est-ce un hasard ? - vers Los Angeles... Avec tout ça, on pourrait s'attendre à un tome particulièrement bourré d'action, mais une fois encore celle-ci passe plutôt à la trappe, concentrée en début et fin de volume. On ne s'ennuie absolument pas cependant, puis qu'entre temps, les problèmes de Merry et son "harem" querelleur sont à l'honneur : il faut dire que faire cohabiter entre eux dans un appartement de deux pièces autant de fortes personnalités, ce n'est pas évident tous les jours ! Doyle retient ses faveurs dans l'espoir d'intriguer Merry ; Frost a touché le coeur de la belle, mais ses états d'âme incessants et sa jalousie sont souvent fatigants ; Galen, estropié dans sa virilité, ressasse inlassablement son impuissance, au point que la princesse décide de passer un marché avec les demi-Feys pour le guérir ; quant à Rhys, qui exècre les Gobelins qui l'ont mutilé, il montre toujours les dents quand il croise Kitto le demi-Gobelin, pourtant bien timide ; il n'y a guère que Nicca, l'espion de la Reine, pour ne pas trop se faire remarquer ! Vous aurez compris que cette fois encore, Laurell K. Hamilton a lâché la bride à un érotisme effréné. Avec tous ces mâles splendides et omniprésents, ainsi que la mission de procréation assignée à Merry par la Reine Andais, ce serait difficile de faire autrement ! Malgré ce, je regrette la disparition du scénario de quelques mâles supplémentaires présents dans le premier volume et absents de celui-ci : le tranquille homme-phoque Roane s'est facilement effacé au profit d'amants plus saisissants, mais le roi Sholto avec son étonnante / repoussante ceinture de tentacules ou encore Barinthus, l'ex-dieu de la mer géant ami de toujours de Merry, auraient tout à fait eu leur place auprès de celle-ci. Enfin, tant pis, ce sera peut-être pour une prochaine fois ! Ce que je regrette plus, c'est l'absence d'explications concernant les animosités des différents personnages. On comprend bien que tous ces Feys âgés de plusieurs centaines ou même milliers d'années ont pour beaucoup un passé commun, mais quand même, quand deux personnages se manifestent une haine farouche et réciproque, on aimerait bien savoir pourquoi ! Or bien souvent, on reste avec nos interrogations. Peut-être s'agit-il d'une tactique volontaire pour nous tenir en haleine dans l'attente de révélations ultérieures ? On n'a pourtant aucun mal à rester accroché ! D'ailleurs, le final en apothéose de ce deuxième tome, avec nombre de pouvoirs révélés, est plutôt alléchant pour la suite de la série...
Ecrite par , le 19 Octobre 2010 à 12:10 dans la rubrique .
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