Sumomomo, Momomo (Tome 12)
		Ohtaka, Shinobu Edition : Kurokawa 2010, 241 pages ISBN : 978-2-351-42493-3 6,90 €

Iroha et Sanae ont enfin découvert les raisons pour lesquelles les Kuronei, Tentei la première, ont tenté de ressusciter la puissance antique des martialistes. Malheureusement pour eux, c'est trop tard. Le combat entre Kôshi et Yûsuke arrive à son terme, et bien sûr les maigres progrés de l'héritier des Inuzuka n'aura pas suffit. Pourtant, trois semaines plus tard, Momoko deviendra l'épouse de Yûsuke... alors il lui reste une dernière chance d'agir, en se servant non pas des pouvoirs de son clan, mais de ceux de celui de sa mère, le fameux sceau des cent démons du clan Shikago. Pourtant, il y a un ennui de taille à l'utiliser. Kôshi aura-t-il assez de volonté, au risque d'y perdre la vie ?

Voici enfin la fin de Sumomomo Momomo, une série plus drôle que véritablement d'action, dans laquelle son auteur, Shinobu Ohtaka, joue entre un monde de grands bourrins tous fortiches comme les Sayens, les martialistes, qui évoluent dans le monde normal. Rien de bien nouveau, mais relativement bien fait. Ce dernier volume permet de mieux comprendre les raisons pour laquelle Kôshi était un vrai couard qui n'arrivait pas à apprendre la moindre technique de son père. C'est un peu dommage d'avoir du attendre le dernier volume pour le voir "enfin" à l'action, même s'il est vrai qu'on était en plein dans le synopsis de départ. Douze volume pour "ça", c'est un peu long.

Je ne nierai pas quand même quelques qualités à cette série. L'humour notamment, même s'il est un peu trop répétitif dans certains volumes. On retrouve aussi quelques personnages forts intéressants, qui doivent dépasser leurs faiblesses alors qu'ils sont eux-même martialistes.

En bref, si Sumomomo Momomo n'est sans doute pas une série qui restera dans les annales, elle permet quand même un bon moment de divertissement, pour un nombre de volumes pas trop important. Et je pense qu'en cela, son contrat est rempli.