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La chute de la maison Jekyll (Mister Hyde contre Frankenstein - Tome 2) |
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Dobbs & Marinetti Edition : Soleil, Collection : 1800
2010, 48 pages
ISBN : 978-2-302-01237-0
13,50 € |
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Le docteur Jekyll n'a plus trop de personnes avec qui discuter de ses expériences. Aussi, il a découvert un médecin qui travaille comme lui sur la psyché humaine, mais d'une manière totalement différente, un certain Sigmund Freud. Même si cela ne l'aide pas pour autant dans ses recherches ni dans la manière de canaliser ce qui sommeille en lui, les séances avec Sigmund semble apaiser un rien Jekyll. Cela lui permet notamment de parler de Faustine Clerval qui, on le sait maintenant, l'a trompé. Ce qu'il a du mal à accepter, même s'il comprend les motivations de la belle gouvernante. Mais cela ne doit pas le détourner de son but : retrouver les traces de Frankenstein pour parfaire ses propres recherches. Après le livre de bord des expériences de cet autre paria de la communauté scientifique, Jekyll veut aller chercher ce qui se cache dans une banque de Vienne : un des bras de la créature. Jekyll pourra alors commencer à mélanger ses propres formules avec celle de Frankenstein. Mais qui sait à quelle créature cela donnera naissance ? Le premier tome de ce diptyque nous avait surpris par sa grande qualité, aussi bien narrative que graphique, alors que le titre de la série aurait pu faire penser à une série B moyenne. Autant le dire tout de suite, ce second tome ne fait pas honte à son prédécesseur. Certes, cela bouge un peu plus par moments, confrontations entre créature oblige, mais rien qui nuise vraiment à l'ambiance imposée dés le début. Cette fois, nous allons en apprendre plus sur le docteur Frankenstein. Le passé nous sera en partie dévoilé. Et il n'est pas très réjouissant. Mais, dans les grandes lignes, nous le connaissons déjà puisque les auteurs ont décidé de rester fidèles aux oeuvres originales, tout en les mariant et en y apportant leur touche personnelle. D'une idée qui pourrait paraître farfelue au départ, nous nous retrouvons avec une histoire solide, où l'ambiance est très bien posée et où les auteurs nous ont démontré que l'on pouvait faire du neuf avec du vieux sans avoir l'impression d'une redite et sans dénaturer non plus. Ce qui, il faut bien l'avouer, n'était pas forcément gagné au début. Si la collection 1800 continue à produire des séries de la sorte, je gage qu'elle aura un grand succès.
Ecrite par , le 07 Octobre 2010 à 07:10 dans la rubrique .
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