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Le Club du crime parfait |
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Trapiello, Andrès Edition : Points, Collection : Policier
2010, 372 pages
ISBN : 978-2-7578-1954-8
7,80 € |
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Madrid, 23 février 1981, jour de coup d'Etat dans la capitale espagnole, Paco Cortès, écrivain de romans policiers de seconde zone pour une maison d'édition minable, se trouve au club des ACP (les Amis du Crime Parfait). Dehors, c'est le chaos, pendant que les barricades et les barrages de police se dressent au abord du Parlement espagnol, les membres des ACP : Sam Spade alias Paco Cortès, Maigret, Poe, Miss Marple, Sherlock Holmes et Mason, dissertent sur les règles du roman policier, les défauts des classiques, des travers des modernes et des ingrédients nécessaires à la réussite d'un bon polar. Quand Paco décide de plaquer son éditeur et de reconquérir son ex-femme, d'arrêter d'écrire et d'ouvrir une agence de détectives, ses amis l'en dissuadent. Il s'en suit alors une descente aux enfers pour Paco qui sans le sou et sans soutien de sa femme, voit son avenir bien terne. Mais Dora Cortès aime encore en secret son écrivain de mari (malgré les contestations de son père Don Luis, commissaire de Police, qui déteste Paco Cortès). Paco remonte la pente petit à petit et réemménage chez sa femme et sa fille Violeta, heureux de sa nouvelle condition et de sa nouvelle vie. Jusqu'au jour où Don Luis est retrouvé assassiné, dans sa voiture, sur un terrain vague. Les preuves accablent Paco et tous ses amis sont interrogés y compris les ACP. Qui est vraiment l'assassin de Don Luis ? Son passé est-il la clé de l'énigme ? Andrès Trapiello a choisi une page sombre de l'histoire de l'Espagne comme toile de fond pour son roman, tirant le meilleur parti de ses personnages madrilènes au coeur de l'action du 23 février 1981. Malgré l'intrigue bien ficelée et passionnante, les chapitres s'enchaînent avec lenteurs et longueurs. Pourtant le suspense n'est que secondaire, une grande partie du roman faisant référence à la guerre civile espagnole, à la justice et à la litterature policière. Il m'a fallu beaucoup de détermination pour achever la lecture du roman, sans doute mon côté curieux, je souhaitai connaître le nom de l'assassin. Un roman qui ne restera certainement pas dans les annales, peut-être à lire si l'on est passionné d'Histoire (espagnole) et de dissertations (longues) sur la trame d'un roman policier, si tel n'est pas le cas, un seul mot d'ordre : passer votre chemin !
Ecrite par , le 27 Septembre 2010 à 12:09 dans la rubrique .
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