Predators - La BD officielle du film (Tome 1)
		Andreyko & Lapham Edition : Soleil, Collection : US Comics 2010, 82 pages ISBN : 978-2-30201-320-9 13,50 €

Drake est un militaire de terrain. Et son terrain, actuellement, c'est l'Afghanistan, pays dans lequel il exécute les missions qu'on lui donne. Cette fois, il doit nettoyer un repère de talibans. Après en avoir tué quelques-uns, un taliban sort du baraquement avec une ceinture de grenades autour de lui, dégoupillées. Quand l'explosion a lieu, tout le monde pense que c'est sa dernière heure. Mais le commando se retrouve dans les airs, au dessus d'une immense jungle, avec un parachute dans le dos. Que font-ils là ?

Ils n'auront pas le temps de trop se poser de questions puisqu'ils se rendent compte qu'une ou plusieurs personnes veut les tuer un par un. Lentement. D'ailleurs, ce qui les tue vient, en tue un ou deux, puis repart pendant deux jours, histoire de bien faire monter la pression. Drake et ses hommes ont beau être super entrainés, ils n'arrivent même pas à savoir ce qui les tue. Il faut réagir au plus vite s'ils ne veulent pas tous y passer.

Cet été, le film Predators a plutôt fait bonne impression. Ici, nous avons la préquelle en format comics, ainsi que le début de l'adaptation du film. Le deuxième tome verra la suite de l'adaptation ainsi que la séquelle. Même si on ne peut pas rechercher un scénario digne d'un bon thriller (on est dans Predators quand même) j'ai quand même bien été emballé par cette histoire. Ça bouge bien, il y a un peu de tension entre les deux personnages principaux et on ne sait pas forcément qui seront les vainqueurs, même si la côte des Predators est quand même assez élevée.

Ce qui m'a un peu dérange, c'est le dessin. Mais c'est peut-être aussi parce que j'essayais de retrouver les traits d'Adrien Brody dans la préquelle alors qu'il n'y est pas ! Non, au final, c'est un moment sympa de lecture que j'ai passé, même si cela reste une adaptation avec du Predator dedans, c'est-à-dire que ça ne pourra jamais être nominé pour la BD de l'année. Mais on s'en fout ! C'est d'ailleurs marrant de voir comment un vieux nanar d'action des années 80 a pu être relancé de plusieurs manières ces dernières années. C'est pas forcément fin, mais ça fait passer un bon moment et ça fait même rire parfois. Bref, pas indispensable, mais quand même plaisant à tout point de vue.