Le chant de la pierre (Spiris - Tome 1)
		Besombes, Pierre-Louis Edition : Quintessence 2006, 343 pages ISBN : 2-913281-45-1 22 €

Spiris est un adolescent orphelin. Après la mort de ses parents dans une embuscade, il a été recueilli par des bohémiens qui l'ont élevé pour leur servir d'esclaves. Ce n'est qu'à l'âge de treize ans à peu près que l'adolescent est chassé suite à une prédiction : il serait à l'origine de la mort de son clan...
Perdu, seul et sans ressources, Spiris grandit comme une mauvaise herbe et devient un voleur, vagabond errant sans lien ni morale. Jusqu'à ce qu'il rencontre Karan et, après un incident qui lui vaudra de perdre sa main, devient l'apprenti de ce sage, adepte d'une religion bien particulière.

Cette communauté que Spiris va intégrer possèderait le pouvoir de ressusciter les morts, la capacité à soigner les vivants et à comprendre les messages de la terre. Au fil des mois, Spiris va être initié, devenir Premier Myste, le plus bas de l'échelle, et partir en voyage de formation avec son maître Karan et la jeune Leylane, une autre « apprentie ». les aventures vont se succéder, permettant au jeune homme d'en apprendre plus sur lui-même et sur les autres, de se découvrir et de découvrir le monde avec un regard neuf.

La souffrance, la mort, la solitude et la trahison seront autant d'épreuves qui l'aideront à devenir adulte et à progresser dans la hiérarchie de son ordre.

Mais le monde extérieur n'oublie pas Spiris. Sa mère n'est pas morte, elle le recherche toujours. Et lorsque Spiris découvre les parchemins d'une civilisation éteinte, même les deux empereurs, perpétuellement en guerre, vont s'intéresser à lui et le pourchasser...

Ce roman aurait pu être un livre remarquable par sa richesse et son aspect initiatique très approfondi.
Malheureusement, la présence de très nombreux discours manichéens, répétitifs et pontifiants a tendance à lasser le lecteur. Les nombreuses fautes de grammaire et d'orthographe qui rythment le récit n'aident pas à s'immerger dans l'histoire et l'évolution rapide de Spiris, sur qui le sort s'acharne mais dont la chance lui permet toujours de s'en sortir, laisse une impression récurrente de facilité.

Dommage...