Vacances chez les fantômes (L'école des Massacreurs de Dragons - Tome 17)
		McMullan, Kate Edition : Folio Cadet 2010, 218 pages ISBN : 978-2-07-062525-3 6 €

C'est les vacances. Forcées. Enfin, ce n'est pas vraiment Wiglaf qui râle, mais plutôt Mordred, le directeur de l'EMD, pour le manque à gagner. Mais les inspecteurs de l'Éducation Médiévale ont tranché : vacances obligatoires. Wiglaf passe donc son temps à envoyer des lettres et en recevoir, ce qui fait de lui la star du village, puisque personne n'en avait jamais reçu avant. Toujours est-il qu'avec la vie à la maison, avec ses frères imbéciles (à part le petit Dudwin) et le fait qu'il soit obligé de cacher Daisy sous peine que sa mère fasse une attaque devant un cochon qui parle, les vacances c'est pas la joie. Surtout quand sa mère découvre le cochon qui parle. Bref Wiglaf est sommé d'aller voir ailleurs pour un moment.

Par contre, il ignorait qu'il était suivi. En effet, Dudwin veut rester avec son frère - on le comprend. Wiglaf décide donc de partir rendre visite à Erica, au palais royal. En chemin, il tombe sur une affiche qui va lui donner une idée : et si ils partaient tous en colonie de vacances ? Trois sous, c'est un coût, mais c'est gratuit quand on emmène trois amis payants. Avec Erica, Angus et Jeannette, dont les vacances ne sont guère mieux que les siennes, le tour sera joué ! Partons pour Drakonaka !

Sauf que sur place, les apprentis massacreurs, Daisy et Dedwin vont vite déchanter... vu les moniteurs de vacances, et les activités proposées.

Oyez, Oyez, pour ces vacances, Kate McMullan a explosé son clavier d'ordinateur pour nous composer une histoire double de l'EMD, le tout avec autant d'humour qu'à son habitude, et autant de surprises. Imaginez, tout un premier chapitre fait que de lettres, et de nombreuses anciennes connaissances retrouvées. On gardera le petit grain de folie, et la résolution des ennuis de façon toujours aussi originale. Il faut dire que camper sur une colline réputée pour être hantée, cela n'aide pas à passer une bonne colonie. Surtout quand on découvre par la suite que c'est complètement fait exprès.

Quoi qu'il en soit, une maxi-histoire de l'EMD, c'est du maxi bonheur en page !