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Le portrait du mal |
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Masterton, Graham Edition : Milady
2010, 478 pages
ISBN : 978-2-8112-0301-6
7 € |
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Alison Shrader avait décidé d'entreprendre un voyage en Europe pour voir par elle-même où son père avait perdu son âme, pendant la guerre. Elle voulait comprendre pourquoi il n'avait jamais plus été lui-même après ça. Seulement la voilà qui essayait de gagner Liège en autostop. Par chance, pensait-elle, une superbe voiture s'arrêta pour la prendre. Un homme élégant et bien élevé la conduisait. Mais elle ne savait pas encore qu'elle venait de croiser ce qui allait devenir son propre enfer. À New York, le même jour. À la galerie d'art Pearson, Vincent, son propriétaire, laisse la galerie à Edward, son assistant. Celui-ci n'apprécie pas de se retrouver seul dans la galerie, puisque c'est souvent ce moment que choisissent les enquiquineurs et les détraqués pour venir. Quand il aperçoit pour la première fois cette superbe femme, il se dit que, c'est bon, malgré des airs d'ange, il vient de tirer son mauvais numéro. Il ne savait pas encore à quel point. Pendant ce temps, à Nepaug, un cadavre totalement écorché vif va être retrouvé. Le portrait du mal est un long roman quand on regarde la production de Masterton. Il prend sans doute un peu plus de temps à poser son ambiance et à présenter ses personnages, plus nombreux que d'habitude. Et cette ambiance est nécessaire. Parce que, malgré quelques scènes insoutenables, ce sont surtout les évènements et les interactions entre les personnages qui sont au cœur de l'histoire. Une histoire très largement inspirée par Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde. Wilde qui a d'ailleurs un rôle dans ce roman, on s'en doute. Une fois n'est pas coutume, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le roman, que j'avais pourtant déjà lu. Par contre, une fois dedans, c'est toujours la magie de l'écriture de Masterton qui opère. C'est certain, quand on a l'habitude de le lire, les schémas et les techniques se ressemblent souvent, mais cela fonctionne quand même. Après, comme tous les auteurs, il faut accrocher. Personnellement, j'accroche depuis près de quinze ans, et je ne pense pas que cela s'arrête. Surtout quand on parle d'un de ses anciens romans. Si on ajoute à cela une couverture de toute beauté et qui résume parfaitement le livre, on obtient un bon livre qu'il vous faut lire, si vous aimez les romans d'horreur.
Ecrite par , le 14 Mai 2010 à 09:05 dans la rubrique .
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