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L'art de la fantasy gothique |
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Becket-Griffith, Jasmine Edition : Le Pré aux Clercs
2009, 194 pages
ISBN : 978-2-84228-369-8
29 € |
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Les éditions Le Pré aux Clercs ont toujours été habituées de nous produire de beaux ouvrages de qualités. L'art de la fantasy gothique, tout comme avant lui L'art de la fantasy érotique, n'échappe pas à cette règle. Dés qu'on tient le livre en mains, on sait qu'il a été réalisé avec beaucoup de soins. Il suffit de juste le feuilleter pour apercevoir d'emblée qu'on va passer un excellent moment au milieu d'oeuvres de qualité. Comme, en plus, la préface est signée Brom, au style singulier mais à qui on ne peut renier son talent, et qu'on a le droit à un autre texte introductif de Sire Cédric, vraiment, c'est sûr, on s'engage dans un voyage qu'on n'oubliera pas. Comme tout ouvrage qui compile les œuvres de différents artistes, L'art de la fantasy gothique n'échappe pas à la règle qui consiste à ce que le meilleur côtoie du moins bon. Tout est question de sensibilité, me direz-vous, et vous aurez entièrement raison. C'est même le principe de l'art gothique qui, souvent, prend des éléments qui beaucoup ne peuvent considérer comme esthétiques pour en faire des oeuvres attirantes, dérangeantes, troublantes, mais au potentiel artistique indéniable, même si repoussant. Pour ma part, j'ai été subjugué par le travail de Patrick Arrasmith, déjà parce qu'il est beau, mais aussi parce qu'il a été réalisé sur des cartes à gratter. Les chapitre sur les femmes fatales et les hommes en noirs, même si plus soft parce qu'en début d'ouvrages, m'ont assez parlé. Le travail photographique sans retouches de John Santerineross est tout simplement époustouflant. Mise en scène et éclairage font de ses photos de petits bijoux à détailler. Etant un grand amateur de musique Metal, les imageries que l'on peut retrouver dans cet ouvrage me sont assez familière. Mais le chapitre sur l'horreur rampante, notamment les œuvres de Gus Fink, sont très dérangeantes. Peut-être parce qu'il touche au domaine familial avec ces photos de famille pervertie. Par contre, je ne suis pas du tout attiré par les tableaux de Jaime Zollars, mais encore une fois, c'est une question de goût ; cela n'enlève rien à la maîtrise de la technique de l'auteur. Je ne peux pas parler de tout ce que l'on trouve dans ce volume, ce serait long et fastidieux. Mais si vous connaissez déjà L'art de la fantasy et/ou L'art de la fantasy érotique, vous savez que vous pouvez vous jeter sur cet ouvrage les yeux fermés. Bon voyage. Bon cauchemar.
Ecrite par , le 01 Janvier 2010 à 11:01 dans la rubrique .
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