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Sleepy Hollow, La Légende du Cavalier sans Tête |
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Irving, Washington Edition : Mille et une Nuits
2000, 75 pages
ISBN : 2-84205464-4
3 €
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Autrefois connu sous le nom de La légende du Val Dormant (sleepy hollow), ce petit conte américain a été écrit en 1820 par un avocat de formation qui devint par la suite ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique auprès de la cour d'Espagne. Washington Irving (1783-1859) a beaucoup voyagé en Europe où il a pu apprendre plusieurs langues et se plonger dans les cultures française, allemande et britannique. Il a été particulièrement intéressé par les contes populaires germaniques. Ces contes germains lui inspireront plusieurs nouvelles, dont la plus connue à ce jour, principalement grâce à l'adaptation cinématographique de Tim Burton, est l'édition présente. Ayant regardé le film avant de lire la nouvelle, j'ai été assez surpris par la "vraie" histoire, Ichabod Crane, tel qu'il est décrit, ne ressemble pas du tout à Johnny Depp, c'est même plutôt une sorte de contraire, il est très grand, il a de longs bras qui pendouillent mollement, ... Ce conte est beaucoup plus féerique, beaucoup moins noir et explicite que sa libre adaptation gothique au cinéma. Ici, pas de folle poursuite avec un sombre cavalier décapité, ni d'enquête policière, ni de meurtres à la pelle. Ichabod est un simple instituteur, assez orgueilleux et prétentieux qui arrivent dans un petit val où des colons hollandais se sont établis. Il se raconte certaines choses dans ce village hors du temps, il se passe une chose aussi. Tout cela est bien mince allez-vous dire! Eh bien, oui, c'est une courte histoire, à peine 60 pages de textes (le reste étant des notes et analyses de l'histoire et de l'auteur). Mais moi, j'ai été enchanté de lire ce conte qui fait rêver par son atmosphère calme et assez spéciale. Une dernière chose, l'auteur a utilisé un pseudonyme, Dietrich Knickerbocker, lors des premières éditions de la nouvelle, je suppose que c'est pour paraître plus véridique, un peu comme les auteurs français du XIXème siècle qui disaient avoir "trouvé" le document dans les papiers d'une personne souvent décédée même si elle est imaginaire. C'est d'ailleurs ce que dit la première page : "Trouvée parmi les papiers de feu Dietrich Knickerbocker". Pour la petite anecdote, sachez que W. Irving avait fait passer dans les journaux son inquiétude à propos de la disparition de son ami, Dietrich Knickerbocker.
Ecrite par , le 03 Octobre 2004 à 15:10 dans la rubrique .
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