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Les origines (Nécroscope - Tome 3) |
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Lumley, Brian Edition : Bragelonne
2009, 428 pages
ISBN : 978-2-35294-334-1
22 € |
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Au fin fond de l'Oural, un accident lors d'une expérience soviétique a provoqué l'apparition d'une sphère de lumière d'où sortent d'étranges créatures. Pour le bien de l'humanité, les scientifiques et militaires présents dans le complexe de Perchorsk bloquent la fuite vers l'extérieur de ces apparitions. Hormis la première, toutes ont été détruites ou emprisonnées. S'échappant des grottes dans un bain de sang, le monstre initial s'était envolé et avait été détruit à proximité des côtes américaines. Sous surveillance satellite depuis plusieurs mois, Perchorsk devint aussitôt un lieu critique. Les services de renseignement britanniques y dépêchent Michael Simmons pour récolter des informations cruciales pouvant entraîner un réchauffement de la guerre froide. Le département E soviétique est, désormais, aux mains du KGB. Ils ont placé des ESPerts sur le site du projet, autant pour se protéger de l'intérieur que de l'extérieur. Un élément dont Simmons n'a pas connaissance mais qu'il apprendra bien assez tôt, comme la sensibilité tout particulière des créatures au feu Dans ce troisième tome de Nécroscope, jusqu'à présent inédit en français (ainsi que la dizaine de romans suivants dans la série), le lecteur retrouve, comme à l'habitude, deux personnages principaux : Harry Keogh, ayant pris le corps d'Alec Kyle, il est à la recherche de sa famille et l'agent Simmons. Lumley traite cette fois-ci de la possible origine des vampires de notre monde, il améliore le système de Möbius et lorsqu'il met le camp humain face aux wamphyri, les plus dangereux ne sont pas toujours ceux que l'on imagine. Le déroulement de l'histoire et les thèmes abordés sont semblables aux tomes précédents, le style et les défauts aussi, malheureusement. Le récit n'est guère vraisemblable mais on s'y fait. Par contre une des choses qui m'a gêné tout au long du texte vient, de nouveau, des descriptions. Elles manquent de clarté et de fluidité et tout ce qui est décrit est horrible, affreux, infâme, hideux, sans vraie nuance ni relief. De ce fait, j'ai été tout à fait insensible à une quelconque tension dramatique. Cet embourbement est assez indigeste. Pareillement, les mots-liens et les pronoms sont assez mal employés, ce qui rend certains passages beaucoup trop compliqués. C'est essentiellement lisible dans les descriptions d'environnement. Je ne manque pas d'imagination mais les lieux décrits se transforment vite en un brouillard de choses tordues. Au final, j'en arrive à la même conclusion que pour les tomes un et deux : écrit différemment, ce roman aurait pu être meilleur.
Ecrite par , le 13 Novembre 2009 à 12:11 dans la rubrique .
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