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Sindbad le voyageur

 
  Lenn, Jonas
Edition : Mango, Collection : Royaumes perdus 2009, 206 pages ISBN : 978-2-7404-2479-7 9
 

Le petit cadi n'a pas de nom, et pourtant nombreux sont ceux qui l'apprécient à Bagdad. Souvent, il reçoit quelque argent contre ses services, parfois, quand les gens sont pauvres, il ne leur demande que des histoires. C'est ainsi que le jeune Bachir, pauvre hère, rétribua celui qui lui a sauvé la main : il entraîne le petit cadi vers une demeure près du fleuve, où il eut une révélation.

Car le maître de cette demeure n'était autre que le célèbre Sindbad le marin, voyageur devant Allah, et grand conteur de surcroit. Tous les jours, le maître invite les pauvres du quartier à manger, et les nourrit aussi d'un récit de ses voyages. Celui qui n'a pas de nom, le fils d'Ahmed le marin, veut alors se rapprocher de cet homme si admirable, mais un adolescent semble se méfier de lui. Et pour cause, ce jeune homme se nomme Hindbad, et est l'enfant adopté du marin.

En cachette, celui qui se fait à présent appeler comme son idole, Sindbad, épie la maison du vieux marin, et il apprend par hasard la terrible nouvelle : dans le lointain royaume de Serendib, la princesse se meurt. Et pour la sauver, seul le tapis qui fut jadis offert au calife de Bagdad possède cette faculté. Généreusement envers son ami, le calife rendit bien volontiers ce trésor... mais le voyage vers le Serendid dure au moins trois semaines, les vents aidant... et la jeune fille n'a pas ce temps là ! C'est ainsi que Sindbad et Hindbad sont chargés tous les deux de trouver une solution pour lui sauver la vie.

Si Sindbad est un grand conteur, Jonas Lenn ne l'est pas moins. J'avais déjà pu le remarquer à travers une de ses nouvelles dans le recueil Le livre des théophanies édité par Griffe d'Encre l'année dernière. J'avais d'ailleurs souhaité relire un de ses textes plus long... et c'est chose faite, même s'il s'agit de littérature jeunesse dans ce cas. Néanmoins, une nouvelle fois l'efficacité de la plume s'est faite sentir, et cette nouvelle aventure de Sindbad, sur fond de l'ancienne, ne transgresse absolument pas l'histoire originale, bien au contraire. En effet, l'auteur s'appuie sur le récit pour faire sa propre aventure.

Sindbad le Voyageur s'apparente donc à une suite qui se déroulerait bien des années plus tard, et décrivant des endroits lointains aux coutumes étranges, ou encore des ermites aux pouvoirs étonnants. Largement de quoi dépayser le lecteur, soucieux d'apprendre des coutumes lointaines et anciennes. Ainsi un grand remerciement au vocabulaire de la vie à Bagdad (voir le glossaire en fin d'ouvrage), qui démontre, si c'était nécessaire, que la littérature jeunesse est source de culture et ne doit pas être sous évaluée.

Merci donc à Jonas Lenn, et par extension aux éditions Mango. Avec deux autres titres de cette même collection tout aussi appréciés, je pense qu'on peut se lancer sans risque dans la collection Royaumes perdus. Elle vaut largement le coup.

Ecrite par Garion, le 05 Novembre 2009 à 12:11 dans la rubrique Roman Jeunesse .
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