Spiderman 2
		David, Peter Edition : Fleuve Noir 2004, 384 pages ISBN : 2-265-07939-1 6 €

Le professeur Otto Octavius a toujours été plus préoccupé dans sa vie par son travail que par les choses de la vie. Lorsque son ami, professeur de son état, Curtis Connors, l'invite pour donner une conférence à ses élèves sur ses recherches, la tâche lui semble insurmontable.
Surtout qu'un incongru semble particulièrement lui en vouloir, vu la détermination qu'il a pour amener son robot à kidnapper le scientifique désamparé. Heureusment, Spiderman veille au grain et arrache le professeur Octavius des griffes de l'agresseur qui lui révèle que le scientifique aurait mis au point une dangereuse et puissante arme de destruction.

Cependant, Spiderman - alias Peter Parker - n'en prend pas note. Déjà a-t-il suffisamment de mal à concilier sa vie d'étudiant, son petit boulot pour payer le loyer, ses amis et amours, avec la promesse faite sur la tombe de son oncle. "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités", c'étaient ses mots. Mais Peter aspire à retrouver une vie normale, où il pourrait être libéré de la culpabilité qu'il rumine depuis la mort de son oncle Ben.
C'est dans cet état d'esprit que l'homme-araignée va affronter un danger qu'il n'aurait pas pu soupçonner : le docteur Octopus et ses chers "enfants" qui veulent finir l'expérience du scientifique, après un premier échec pour le moins désastreux. Notre héros devra également composer avec le blocage de ses pouvoirs, plus que préoccupant dans une telle situation.

L'avis de Night :
En fait de roman, il s'agit ici d'une novélisation du film intégrant également quelques éléments du comics créé par Stan Lee. C'est ainsi que plusieurs scènes ne figurent aucunement dans le film (la rencontre entre Mary Jane et J. Jonah Jameson, l'agression du professeur, etc.) et que quelques clins d'oeil à l'univers Spiderman se retrouvent aisément. Ce qui est particulièrement appréciable.

Passées la découverte, et la surprise qui l'accompagne, de ces anecdotes (la majorité figurant en début de livre), on tombe dans la pure transposition du film par écrit, les réflexions des personnages en plus. Certaines d'entre elles se révèlent fort attrayantes (notamment les discussions de Doc Ock avec "ses enfants"), mais d'autres deviennent vite lassantes (Peter Parker et sa culpabilité...), ce qui les amène à casser le rythme de l'action et à installer des longueurs voire des lourdeurs.