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L'île au trésor |
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Stevenson, Robert Louis Edition : Castor Poche, Collection : Aventure
2009, 410 pages
ISBN : 978-2-0812-2635-7
5,70 € |
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Quand le capitaine s'est installé dans l'auberge de l'Amiral Benbow, le jeune Jim Hawkins était partagé entre la fascination et la peur de l'individu. Mais c'est surtout de l'Homme à une jambe qu'il a cauchemardé. Un an plus tard, quand son père mourut, des individus étranges, marins estropiés sans aucun doute, viennent pour discuter assez fermement avec le vieux loup de mer... jusqu'à ce qu'un aveugle apporte la fameuse marque noire, qui fit blanchir son destinataire, au point de lui faire une attaque et qu'il en meurt, lui aussi. Mais voilà, les bandits allaient revenir à dix heures le soir... et malheureusement le docteur Livesey, aussi magistrat local, était retenu dans un autre village. Le hameau d'à côté avait trop peur pour aider sa petite famille à sauver l'auberge. Pourtant, Jim et sa mère voulaient absolument ouvrir le coffre du vieux marin et y découvrir ce qu'il contenait (rien que pour rembourser les dettes qu'il avait). Se faisant, Jim découvre un sac bien clos qu'il met dans sa poche. Il manque de peu de se faire découvrir par la bande d'affreux revenus pour appliquer la sentence... heureusement, voilà des douaniers à la rescousse. Jim est alors mené jusqu'au docteur Livesey qui dînait ce soir là chez son ami, le chevalier de Trelawney. Après avoir écouté l'histoire du jeune garçon, ils ouvrirent le sac pour trouver une fameuse carte au trésor ! Voilà le point de départ d'une grande aventure par les mers. Mais, par malchance, le chevalier s'il est honnête et droit, est surtout un fiéfé bavard alors que le secret devrait être absolu. Qui ne connait pas au moins de nom L'île au trésor ? Avouons-le, c'est impossible. De littérature jeunesse, il en est devenu un classique largement étudié dans les établissements scolaires. Et pour cause ses nombreuses qualités littéraires, ainsi que son attrait immédiat du jeune public avec l'aventure, et les fameux pirates des Caraïbes. Nous avons tous en nous une image bien précise des pirates, et le nom de Long John Silver est source de maintes inspirations, par exemple celle d'une série de bande dessinée éponyme signée Xavier Dorisson. De même, l'ambiance dégagée par ce roman ont inspiré grandement des mangaka comme Eiichiro Oda et la fameuse série One Piece, ou encore Hideyuki Yonehara et son Full ahead Coco. Avouons-le, la lecture de ce récit est passionnante, à tel point que les 410 pages de cette édition (au texte intégral je vous prie) sont passées dans la journée ! En outre, si les pirates décrits ici sont imaginaires et ont suscité bien des légendes contemporaines, le vocabulaire utilisé et certains faits décrits sont parfaitement véridiques. N'hésitez pas à parfaire vos connaissances à ce sujet parmi les nombreux documentaires publiés, vous en trouverez quelques exemples sur ce même site des Chroniques de l'imaginaire. Une réflexion me vient à l'esprit cependant. Pourquoi une énième édition de ce grand classique ? Je suppose que toute édition qui se veut importante se doit de l'avoir dans sa liste (si bien sûr il entre dans la ligne éditoriale). Quels sont donc les avantages de ce Castor poche ? Déjà il n'est pas cher, puis il n'est pas lourd. Les lettres sont bien lisibles, et les paragraphes bien aérés. On notera que, outre la très belle couverture, l'illustrateur, Jean-François Dumont, a réalisé plusieurs crayonnés de toute beauté pour marquer les débuts et fins de chapitres, et une double page à chaque nouvelle partie. Pour conclure, c'est assez rare que je préconise la lecture de ces fameux classiques. Cependant, L'île au trésor en mérite parfaitement l'appellation, et la prétention d'être découverte par quiconque. Pensez-y pour les idées de cadeaux à vos grands enfants !
Ecrite par , le 21 Août 2009 à 03:08 dans la rubrique .
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