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Emblèmes Spécial - Numéro 1 - Tanith Lee

 
  Emblèmes
Edition : Oxymore 2004, 226 pages ISBN : 2-913939-42-2 15
 

Malgré la place que l'Oxymore a réussit à se faire avec son anthologie périodique de qualité, j'ai nommé Emblèmes, ils n'ont pas fini de nous inventer encore de nouvelles choses. Donc, en plus des numéros réguliers, sur des thèmes particuliers, des hors séries, voici à présent de nouveaux numéros dits « spéciaux », qui vont nous faire découvrir un et un seul auteur. Je dois dire que j'attendais ce numéro avec une double impatience. La première était de voir ce que pouvait donner un numéro entièrement consacré à un seul auteur (peut-être une crainte de se lasser ?) et la seconde était de découvrir un auteur que je ne connaissais que de nom. Alors, quelles impressions ?

Tout dabord, il faut bien avouer que ce numéro en impose. Une couverture sublime, des couleurs qui en jettent et hypnotisent, un volume inhabituel et qui met l'eau à la bouche ça, c'est pour la présentation. Déjà, on commence avec un bon a priori confirmé lorsqu'on ouvre les pages et qu'on pose les yeux sur les premières lignes. Après une préface de Léa Silhol, qui affirme sans aucun complexe que Tanith Lee est son auteur préférée, on commence tout de suite par les nouvelles de celle qui fut nommée la « princesse royale de l'heroic fantasy ».

La reine blanche nous conte une histoire d'amour d'une grande tristesse mais surtout d'une profonde leçon. En forêt noire est une nouvelle qui m'a beaucoup plue. Son ambiance est pesante à souhait, juste comme j'aime et son histoire très bien sentie. On comprend aisément que les légendes naissent d'une part de vérité même si les récits ont tendance furieusement à les exagérer et les modifier selon leur volonté. Il est un endroit cher à Tanith Lee : Paradys. La nouvelle suivante, Crânes de poupées, s'y déroule. C'est l'histoire un peu particulière d'une mère ayant peu de moyens mais qui souhaitent tout de même faire plaisir à sa fille. Elle va alors lui acheter deux poupées qui risquent de changer le cours de son existence. L'échiquier de sang, va une nouvelle fois nous parler de vampires. Mais plus particulièrement de ceux sans qui ils ne pourraient pas survivre longtemps : ceux qui veillent sur leur sommeil diurne. Ensuite, nous avons un récit de la Terre Plate, L'homme qui vola la Lune. Il y est question d'une sentence un peu trop exigeante et d'une tâche pas honnêtement accomplie. Et on se rend compte que pactiser avec les forces obscures n'est pas forcément la chose la plus sensée que l'on puisse faire. La rose du diable parle d'une histoire d'amour à la fin plus que tragique. Ce soir je peux dormir tranquille, aussi présente dans sa version originale (Tonight I can sleep quietly) est une autre histoire d'amour. Futuriste et intemporelle. Je t'apporte l'éternité est de celles qui m'ont beaucoup plues. Elle raconte l'histoire dune femme, une princesse, à qui personne n'avait jamais le droit de rien refuser. Seulement, elle va être soumise à une terrible malédiction : l'éternité. Medra est la dernière nouvelle de ce recueil. C'est une révélation sur fond d'histoire futuriste.
Suivent ensuite trois poèmes, dont deux sont aussi présents en version originale : Arbres, A un poète, de sa maîtresse et Deux demoiselles.
Pour conclure l'ouvrage, deux analyses sur l'oeuvre de Tanith Lee, une d'Estelle Valls de Gomis et une autre de Léa Silhol, puis une interview de Tanith.

Alors, que conclure de ma lecture de ce premier numéro spécial ? Tout d'abord sur l'auteur même si je pense que je ne dévorerais pas tout de suite l'intégrale de Tanith Lee, j'ai découvert un talent certain dans le conte. Une manière très personnelle de nous faire voyager, une manière de parler au lecteur qui ne peut pas nous laisser insensible, une façon de raconter des histoires un peu comme un conteur du coin du feu. Certes certains textes m'ont plu plus que d'autres, rien de moins normal, mais globalement, ils sont tous d'une excellente qualité.
Ensuite sur l'idée en elle-même de ce numéro spécial. Je trouve bien entendu l'idée excellente. Tout d'abord parce que cela peut permettre de faire découvrir à des personnes, de manières assez simple et rapide, des auteurs dont ils n'ont jamais rien lu. Et puis, cela peut permettre aux passionnées de découvrir des textes peut-être moins populaires. Bref, tout le monde peut s'y retrouver aisément.

Encore une fois les éditions de l'Oxymore nous prouvent qu'ils savent faire des anthologies, et qu'ils savent le faire avec beaucoup de brio et d'excellence.

Ecrite par WongLi, le 22 Août 2004 à 11:08 dans la rubrique Revues .
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