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Le gang des culottes courtes

 
  Drvenkar, Zoran
Edition : Folio Junior 2009, 187 pages ISBN : 978-2-07-061059-4 5,90
 

Rodolpho, Ciment et Snickers font l'objet d'une émission télévision. Pourquoi un tel intérêt ? Ces enfants, Canadiens ordinaires, sont devenus des héros nationaux. Le hasard et leur courage ont permis de sauver des vies. Lors d'une terrible tempête de neige, les quatre garçons ont mis à l'abri les élèves de leur classe alors que leur école était détruite. Alors que tout le monde assistait au match de hockey de leur équipe, ils aidèrent une jeune mère et son bébé. Enfin, ils échappèrent de justesse à l'attaque d'un grizzli. Ces faits sont devenus histoires nationales. L'intérêt du public est alors de connaître les origines du nom de leur groupe : les culottes courtes. Chacun va y mettre de son interprétation.

Je tiens à m'excuser auprès de l'auteur. Mais je crains d'être passée à côté du charme de ce roman. Même en prenant le récit au deuxième voire troisième degré, je n'y ai vu que le récit de garçons vantards. Leurs actes viennent plus du hasard et de l'intérêt des Canadiens que d'un fait héroïque réel. Ils se défendent bien sûr d'être le centre d'intérêt de leurs compatriotes et expriment bien la peur qui les tiraillait devant chaque situation difficile. Sont-ils réellement les victimes des médias ?

Zoran Drvenkar, appuyé par le traducteur et ses notes de bas de page, insistent sur l'aspect réel du récit. Or je n'y vois que des aventures abracadabrantes bien loin de la réalité. Comment une école peut-elle disparaître ? Comment un accouchement peut-il se passer sans que les enfants en soient réellement conscients ? Comment un grizzli peut-il attaquer des habitants d'une maison et s'endormir dans le canapé ? Comment un enfant peut-il voir des fantômes ? Alors vous me direz que j'ai perdu mon âme d'enfant et que je ne sais plus rêver. Je pense plutôt que le décalage entre les aventures imaginaires et la volonté d'en faire une histoire vraie est trop important.

Un bon point pour le dernier chapitre. Il me semble le seul à montrer de l'intérêt. Ciment explique son don de voir les spectres des personnes décédées ou proches de la mort. Le développement de cette capacité est intéressante. Là, le héros peut s'exprimer et choisir de mettre son pouvoir au service de ceux qu'il aide ou sauve. L'auteur pousse aussi la réflexion en se posant la question : jusqu'où peut-on intervenir dans le destin de chacun. Connaître le don de Ciment permet d'expliquer certains faits cités dans les récits précédents comme le fait que Ciment soit toujours en décalage de la réalité ou que Ciment continue de manger tranquillement du pop-corn pendant que les autres garçons tremblent de peur devant le grizzli.

J'ai trouvé cette oeuvre sans intérêt. Soit le récit se veut trop proche de la réalité et de ce fait il manque de rêves et ne permet pas de s'identifier aux héros. Soit le récit est trop proche de l'imaginaire et dans ce cas les histoires semblent trop tordues pour être honnêtes.

Ecrite par Emily, le 20 Juillet 2009 à 14:07 dans la rubrique Roman Jeunesse .
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