Le roi Arthur
		Le roi Arthur

Tout le monde connaît les légendes arthuriennes, les exploits des chevaliers de la table ronde, et de l'amour courtois dépeints par de nombreux auteurs et films.
Elle est ici reprise dans une perspective pseudo historique : le roi Arthur serait en fait un commandant romain partit en Bretagne (de l'époque, soit la Grande-Bretagne actuelle) ; un de ses aïeuls auraient combattu plus à l'est de l'Europe et serait parvenu à passer un pacte avec les chevaliers Sarmathes qui resteraient à son service pendant quinze ans.
Ce sont les dits chevaliers que nous retrouvons, et qui forment les chevaliers de la table ronde.

Notre bon Arthur et ses fidèles amis voient bientôt approcher le jour où ils seront libérés de leurs obligations ; mais voilà, une dernière mission les attend, mission impossible où leur mort est certaine puisqu'ils doivent ramener vivant le neveu préféré de sa Sainteté qui habite derrière le mur d'Adrien. Et les Saxons viennent de débarquer au nord de l'île pour l'envahir.
De guerre lasse, et sans autre choix, ils partent affronter leur destin dans un combat contre un peuple barbare pour chercher la seule chose véritablement importante : la Liberté.
Et pour cela, ils devront s'allier à leurs ennemis de la veille : les Pictes.

Comme d'habitude dans les films de Jerry Bruckheimer, le scénario est moyen, l'intrigue n'existe pas, plein de bons sentiments débordent d'un bout à l'autre, appuyés par une bande son énorme et agréable.
Les paysages sont vraiment souptueux, l'ambiance du film est conviviale, même si clairement moins orientée grand public que Pirates des Caraïbes. Les scènes de batailles sont spectaculaires, réalistes et efficaces ; on en prend plein les yeux et tout et tout.

Par contre, comme toujours dans les films de Jerry Bruckheimer l'histoire d'amour téléphoné entre Arthur et Genièvre me laisse un peu pensif ; j'apprécie beaucoup Keira Knightley (surtout qu'elle manie super bien l'arc, et que sa tenue de combat est très sexy), mais franchement je vois pas le rapport.
Excepté que dans la légende, il l'aime... Mais dans ce cas là, où sont passés Morgane, Uther Pendragon, etc.
Il est vrai que les autres relations sont présentes : l'amitié profonde qui lie Arthur à tous ses chevaliers, ainsi que celle plus complexe et délicate qui l'unit à Lancelot ; Excalibur, dont la magie est suggérée par la force d'Arthur ; le Merlin dont l'explication de la magie noire est particulièrement réussie à mon goût.
Une chose quand même m'a passablement bloqué : le language utilisée par les chevaliers qui tantôt parlent comme des chevaliers des romans courtois, tantôt comme des boeufs mal dégrossis ! Où est la logique, alors que les chevaliers sont des Sarmathes peu éduqués ?

Sans chipotter plus que cela, Le roi Arthur est un blockbuster d'été qui n'apportera pas grand chose sur le point de vue de votre raisonnement personnel ; enfin, je ne crois pas.
Par contre si vous voulez passer un bon moment, sans vous prendre la tête, avec un film racontant une histoire un peu différente de d'habitude sur la légende d'Arthur, qu'en plus vous aimez les scènes de batailles épiques (la dernière est vraiment chouette), n'hésitez pas trop, vous ne le regretterez pas.