Liste des ouvrages - Participer   Liens

Recherche  

Coups de coeur  

Tous les coups de coeur


Session  
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Kikekoi  
L'équipe
Contact

Ailleurs  
Manifestation le 3 mars 2020 contre la réforme des retraites et le 49.3 (solidaires08)
Manifestion jeudi 6 février contre la réforme des retraites (solidaires08)
Manifestation contre la réforme des retraites mercredi 29 janvier 2020 (solidaires08)
Les prochaines manifestations contre la réforme des retraites à Charleville (solidaires08)
Pour l’amélioration des pensions ! Pour le maintien des régimes existants et de nos droits ! Toutes et tous mobilisé-es et déterminé-es pour le retrait du projet de réforme de notre système de retraite ! En GRÈVE ce mardi 17 décembre ! (solidaires08)



 

Le monde de Narnia

 
  Lewis, C.S.
Edition : Gallimard Jeunesse 2005, 869 pages ISBN : 978-2-07-052432-7 22
 

Il y a fort longtemps, au temps où Sherlock Holmes était encore à Baker Street, Londres, vivait deux enfants que tout séparait. Un garçon et une fille. Il était sale, campagnard et avec un prénom vraiment bizare, Digory Kirke. Elle était de la ville, et son nom était Polly Plummer. Ils vont pourtant devenir de bons amis, et vont découvrir un passage secret. Malheureusement, celui-ci les mène tout droit dans le cabinet privé de l'oncle de Digory, qui s'avère être un magicien fou. A l'aide d'une bague jaune, Plooy est envoyée dans un monde parallèle où Digory va se rendre lui aussi pour lui venir en aide. Ce lieu étrange fait de mares et de bois sera pour les deux enfants l'occasion d'expérimenter les bagues jaunes et vertes qui ne fonctionnent pas exactement comme leur créateur le pensait.

Mais au court de leurs expériences, ils arrivent dans un monde où le soleil se meurt. Et ils sont piégés dans une salle par magie. Là une cloche attend que quelqu'un frappe dessus... pour libérer une reine terrifiante de beauté, mais aussi de cruauté. Aussitôt libre, la sorcière veut savoir quel magicien a guidé les enfants...

Tel est le début de la toute première chronique de Narnia, Le neveu du magicien. Et c'est pendant ce livre qu'Aslan le lion va créer le monde de Narnia, devant les yeux des deux enfants et d'autres personnages, bons ou mauvais.

Quand j'ai eu entre les mains l'intégrale du Monde de Narnia, je me suis dit que j'en avais pour un bon moment. En effet, 869 pages ne se lisent en principe pas très simplement, même pour des romans jeunesse, et en particulier pas quand ils ont été écrit dans la première moitié du vingtième siècle. Je me trompais. Les sept chapitres qui composent Narnia sont passés tout seuls. Déjà parce que leur auteur, Clives Staples Lewis (abregé en C.S.) a écrit ses volumes comme des contes, et non comme un véritable roman. Ensuite parce que le style de Lewis est largement plus fluide que celui de son grand ami J.R.R. Tolkien, moins travaillé surtout. Ainsi le monde n'est pas décrit dans ses moindres détails, même s'il est cohérent dans son ensemble. Narnia est un monde, plus qu'un pays. Alsan lui se présente comme un dieu, mais personne ne sait réellement ce qu'il est, d'où il vient - même si des recherches sont faites à ce sujet, cf. le volume cinq, L'Odyssée du Passeur d'Aurore.

Et puis c'est terriblement enfantin dans son déroulement. Les enfants seuls peuvent passer par les portes menant à Narnia. Aussi Peter et Susan Pevensie se voient déclarer ne plus pouvoir revenir après leur aventure dans Prince Caspian. Et à nous, lecteurs, les événements semblent fort simples à suivre. Pour autant, le plaisir de la lecture est bel et bien là. On comprend donc aisément l'engouement des Anglais pour le deuxième chapitre, le plus connu aussi, Le lion, la sorcière blanche et l'Armoire magique, qui a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 2005.

Celui-ci met en scène quatre enfants envoyés pendant les vacances d'été chez un vieux professeur. Sur place, ils découvrent une armoire magique qui les transporte à Narnia. Ces quatre enfants vont devenir rois et reines à la fin de leur aventure, et vont demeurer à Narnia de longues années... qui s'évanouiront comme neige au soleil à leur retour en Angleterre ! On remarquera que le scénario du film est extrèmement proche de celui du livre pour cet opus, ce qui n'est pas entièrement le cas pour le volume 4, Prince Caspian, dont je vous parlerai plus en détail dans la prochaine chronique.

Si le premier opus parlait de la création du monde de Narnia, et le second de la nomination de son roi suprème et de ses frères et soeurs, les autres ont aussi des buts assez définis. Le troisième, Le cheval et son écuyer, est unique en son genre, mettant en scène des personnages du monde de Narnia lui même, dans un pays d'infuence moyen-orientale. La présence des Pevensie est plus anecdotique qu'autre chose, vu que l'action se déroule pendant le règne de Peter le magnifique. Dans Prince Caspian, les Pevensie reviennent pour découvrir Narnia des siècles après leur départ. Ils vont devoir secourir le Prince Caspian, allié des anciens Narniens face à ses propres frères de race.

Dans L'Odyssée du Passeur d'Automne, Caspian reçoit la visite d'Edmund, Lucy et leur cousin Eustache Scrubb qui n'est autre qu'un gamin insupportable. Narnia va cependant bien modifier son caractère, alors qu'ils recherchent le pays d'Aslan qui vient toujours d'au delà de la mer, vers l'orient. Dans Le fauteuil d'Argent, Eustache revient avec une de ses camarades d'école, Jill Pole, qui est opprimée par des élèves sans scrupules. Ensemble, ils devront sauver Rilian, le fils de Caspian, et le ramener sur le trône avant la mort de ce dernier.

Enfin dans La dernière bataille, le Roi Tirian va subir la traîtrise d'animaux parlants qui se font passer pour Aslan et son prophète. Le monde de Narnia arrive à sa fin. Ce court résumé bien sûr n'enlève pas le plaisir de la découverte et de la lecture, et maints secrets sont à découvrir !

Quoi qu'il en soit, Le monde Narnia, Les chroniques de Narnia pour la traduction du titre original, est un livre imposant, mais qu'il est à mon sens important de connaître pour tout amateur de fantasy, car il a participé à son épanouissement en Angleterre. Et si Tolkien, bien qu'ami de Lewis, n'aimait pas Narnia, c'est du fait de sa trop grande simplicité, et à un manichéisme évident. Peu de personnages sont ambigüs. Notez donc Edmund et Eustache. Digory aussi, un peu. Guère plus. C'est peu, pour un livre de cette taille. Mais le lecteur s'intéressera sans doute plus au côté épique et à l'émerveillement des animaux parlants (petite dédicace aux Souris et à Ripitchip en particulier qui gagnent le droit à la parole bien après les autres créatures).

Voilà, il est à présent temps pour moi de refermer la page de cette chronique, et de vous laisser faire votre propre avis là dessus. Bonne lecture !

Ecrite par Garion, le 13 Juillet 2008 à 10:07 dans la rubrique Roman Jeunesse .
Commenter cette chronique







© 2001-2011 - Les Chroniques de l'Imaginaire. Tous droits réservés.
Biz : moteur Niutopia, WongLi : code, Arsenik_ : adaptation skin
Design © 2003 yassineb