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Solaris - Numéro 167 |
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Solaris Edition : Les Publications Bénévoles des Littératures de l'Imaginaire du Québec Inc.
Eté 2008, 208 pages
ISSN : 0709-8863
10 $ |
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Ce numéro de la revue, qui deviendra certainement collector, fête le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec, et lui est donc consacré, en donnant la parole à des auteurs qui y vivent, ou pour des histoires qui s'y déroulent, et avec une superbe illustration de couverture, signée Jacques Lamontagne, qui l'évoque. Dans L'épine de cerf, d'Esther Rochon, apparaît une Québec alternative, point de passage entre ici et ailleurs, sous l'égide du nerprun, l'épine de cerf. Dans Les villes invisibles, d'Elisabeth Vonarburg, des personnages en situation de déséquilibre (maladie, rupture) se retrouvent dans une ville inconnue. L'histoire est racontée de l'extérieur, par un "guide" mystérieux. Jos Montferrand et le grand brigand des routes, d'Alain Ducharme, est une sorte de conte où l'on voit un personnage de géant comme un bon génie protecteur, ce qui sort ce personnage de son rôle malveillant habituel ! La machine à raconter des histoires, de Francine Pelletier se déroule dans son univers de Vilvècq, à un moment difficile puisqu'il s'agit de reconnaître l'humanité des "hommes sauvages". Le dôme de St Macaire, de Jean-Louis Trudel, a également pour cadre une Québec future, et difficilement reconnaissable, où Darrick n'est revenu que pour libérer ses habitants de la tyrannie de son père. Croit-il. Dans La disparition, de David Dorais, la vie d'une femme divorcée et son petit garçon dans un quartier bourgeois de Québec n'est pas forcément aussi limpide qu'il y paraît. A mon avis, la nouvelle la plus aboutie et sensible de la revue. Mario Tessier et Jean-Louis Trudel ont tous deux fait une recherche sur les rapports entre la ville de Québec et la SF. Mario Tessier, en en cherchant les ocurrences dans la littérature, et dans l'histoire de la SF au Québec, et Jean-Louis Trudel en étudiant de tout près le bouillonnement littéraire dans lequel la ville de Québec a tenté de se ré-inventer au début du XXe siècle. La partie "critique" en fin de volume est toujours passionnante à lire, et donne des idées et des envies, parmi lesquelles j'ai retenu la critique, par J. Olivier Allard, de Solutions non satisfaisantes, la récente biographie de Heinlein de Eric Picholle et Ugo Bellagamba. Mais on y lira aussi avec le plus grand intérêt les critiques de La voix du feu ou Le Jeu de Cuse, entre autres. Et pour ceux à qui ces 208 pages exceptionnelles n'auraient pas suffi, il y en a encore à l'adresse !
Ecrite par , le 12 Juillet 2008 à 15:07 dans la rubrique .
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