Tum-Tum le gobelin n'a peur de rien (Le royaume de Tirligok - Tome 1)
		Saumande, Juliette & Déprez, Antoine Edition : Mango, Collection : Jeunesse 2008, 32 pages ISBN : 9782740422168 8,50 €

Dans le royaume de Tirligok, les êtres féeriques passent des temps paisibles. Enfin, presque. Parce qu'il y a bien le dragon Dégoubirk, le chef des Affreux, qui est emprisonné dans le donjon d'Ukradok. Et ses acolytes n'ont qu'une seule idée en tête : le délivrer. Aussi, ils vont tenter bien des ruses pour le délivrer. Mais une ruse d'Affreux, cela vaut-il quelque chose ? En tous cas, la clef de la cellule de Dégoubirk n'est pas encore à leur portée quoi que.

Ce matin-là, Tum-Tum le gobelin surveillait les alentours de la cité de Tirligok quand soudain, il aperçut dix ogres, des Affreux, qui se dirigeait vers les remparts. Ce qui l'étonna encore plus, c'est qu'ils étaient en maillot de bain. Pourtant, grâce aux Larmes de Cauchemar que versait le Marchand de Sable dans les eaux des douves, les Affreux ne pouvaient pas traverser. En effet, ils étaient allergiques à l'eau de mer ; cela les faisait dormir. Et la décoction du Marchand de Sable transformait les eaux des douves en véritable eau de mer. Pas de quoi s'inquiéter.

Seulement, quand le premier Affreux mis un pied dans l'eau et que rien ne se produisit, Tum-Tum dû bien admettre qu'il y avait quelque chose de bizarre et qu'il fallait faire quelque chose pour le royaume.

Avec ce premier tome de Le royaume de Tirligok, Juliette Saumande et Antoine Déprez nous posent les bases d'un nouveau monde magique et féerique pour les enfants. Les personnages centraux sont simples mais plein d'astuce et trouvent des solutions aux invasions répétées des Affreux. Ces derniers sont plus bêtes que méchants, mais on ne les a pas encore vu à l'uvre dans des méchancetés non plus (et je ne pense pas que cela arrivera). Il est vrai qu'à la première lecture, les noms de Tirligok ou Dégoubirk sont un peu difficiles à prononcer devant un enfant impatient. Puis, on se fait à ces noms et aux rimes qui sont partout dans le texte. Ce n'est cependant pas un poème, mais les rimes rythment la lecture. Il suffit de s'y faire pour savoir comment lire correctement le texte, qui gagne alors en vie.

En tous cas, Tum-Tum et ses compagnons ont bien été adoptés par mes enfants qui s'empressent de dire à la fin de chaque histoire : " oh ben alors, ils ratent toujours leurs coups ".