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Emblèmes - Numéro 4 |
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Emblèmes Edition : Oxymore
2001, 153 pages
ISBN : 2879290538
10,60 € |
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Pendant près dun tiers de sa vie l'homme sombre dans les bras de Morphée et rêve. Quoi de plus imaginaire que le rêve ? La collection Emblèmes des éditions Oxymore est entièrement vouée à la littérature de l'Imaginaire. Le thème du rêve était donc évident. Au programme de ce numéro 4, sept nouvelles et surtout sept auteurs nous font rêver, rêver au monde du rêve présentées par Natacha Giordano et illustrées par Ruby. Granny Weather de Charles de Lint : Pays des rêves mêlé à un conte de fée. Sophie peut aller du monde réel à celui des rêves juste en s'allongeant et en fermant les yeux. Dans le monde des rêves, elle va s'associer à Granny Weather, une sorte de bonne sorcière pour l'aider à vaincre les spectres et fantômes qui veulent arracher le coeur de l'homme du rêve de Sophie. Charles Lint est un auteur canadien. Le thème du rêve occupe une place importante dans son oeuvre. Le prix de consolation de Gary A. Braunbeck : Un homme fait appel à un des plus grands sorciers pour enlever un rêve à son père. En effet ce dernier rêve de plus en plus souvent que son fils est mort. Quand il se réveille, il remarque que sur son fils des marques de strangulation pour le moins inquiétantes. Mais on n'enlève pas un rêve à quelquun sans incidence et il va donc falloir faire un choix. Gary A. Braunbeck est un auteur prolifique outre Atlantique mais qui commence à faire parler de lui en France, notamment grâce aux éditions Oxymore. Une berceuse déveil de Nicholas Eustache : Souvent, au réveil, nous nous souvenons d'avoir rêvé mais sans être capable de se souvenir du rêve. Cette nouvelle nous emmène à la recherche du rêve perdu et nous fais rencontrer les étoiles, la terre et la mer à travers le regard d'un enfant. Nicholas Eustache est un jeune auteur, il a 19 ans et c'est sa première publication. Un paysage de rêve de Claude Mamier : Aline rentre enfin chez elle après une journée harassante avec une seule idée en tête : son lit. Une fois allongée elle contemple le poster qu'elle a depuis toujours, celui d'une colline verdoyante.. Pourtant elle s'est toujours posée la question de savoir ce qui pouvait se cacher derrière cette colline. Aline est réveillée par le chatouillis dherbes et par le léger vent qui caressent son visage. En ouvrant les yeux elle est allongée dans des herbes hautes et ne sait plus si elle rêve ou autre chose. Malgré elle ses pas lemmènent sur un sentier qui la conduira jusqu'à un homme qui va lui révéler bien des choses sur elle-même. Les nouvelles de Claude Mamier viennent des voix qui lui racontent les histoires durant la nuit, il se contente de les recopier et de les signer en attendant quelles viennent réclamer leur dû ;-) Le sommeil et les songes dOvide : Alcyone harcèle Junon de prière afin de retrouver son mari perdu en mer. Junon nen peut plus et demande au Dieu du sommeil d'envoyer un songe qui prendra l'apparence de son mari pour lui apprendre la funeste nouvelle de sa mort. Il n'est point besoin de vous présenter Ovide, le célèbre poète latin du siècle dAuguste. Ce texte est extrait de Métamorphoses, épopée et ode à l'amour et au devenir. Etats Oniriques de Kristine Kahtryn Rusch : Le rêve est un acte vraiment personnel, le partager avec quelquun dautre semble a priori impossible, encore moins s'immiscer dans le rêve dun autre. Pourtant Carter na qu'un but dans sa vie, partager ses rêves avec un autre comme le rêve qu'il avait partagé avec son jumeau quand ils étaient enfants. Mais quel va être le prix d'une telle expérience ? Kristine Kathryn Rush est un écrivain des plus prolifiques. Elle est une figure majeure du fantastique contemporain américain. Là où changent les formes de Léa Silhol : Estel revient en Isenne après des années d'exil. Au bord des canaux et aux portes du Labyrinthe de cette cité d'artistes, elle cherche le sens des couleurs et la substance même des rêves, sous les traits du dieu Morphée qu'elle invoque pour en faire le portrait car aucun homme ne peut le représenter. Anthologiste prolifique, Léa Silhol est chez elle dans le monde de l'Imaginaire, il est a regretter que ces écrits se fassent rare. L'avis dArsenik_ : Voici le deuxième recueil de la collection Emblèmes que j'ai savouré avec plaisir. Les histoires toutes plus passionnantes les unes que les autres et de qualité bien sûr, sont choisies avec soin. J'en reste rêveuse
Ecrite par , le 17 Avril 2004 à 12:04 dans la rubrique .
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