Voyage extraordinaire dans l'empire des mondes
		Ténor, Arthur Edition : Plon Jeunesse 2007, 353 pages ISBN : 978-2-259-20710-2 13 €

Thédric, le héros de Voyage extraordinaire au royaume des 7 tours, est envoyé en mission dans un infinimonde dont personne ne sait rien. Et pour cause, aucune de toutes les sondes envoyées là bas n'est revenue. Il est donc envoyé directement dans l'inconnu.

Avec deux compagnons, Elba et Lucas, il atterrit dans un monde étrange qui mêle une sorte de magie et, bizarrement, des vêtements et des moyens de transport qui étaient courant sur notre monde au XIXème siècle. Sauf que les cabriolets ne sont pas tirés par des chevaux, qui semblent ne pas exister dans ce monde, mais par de grands chiens.

Rapidement, Elba et Lucas sont arrêtés par la Milice Impériale. Thédric échappe de peu à ses poursuivants et tombe nez à nez avec ce qu'il croit être une enfant. Mais cet enfant est en fait l'alter ego d'une jeune femme prénommée Elise, et notre héros va rapidement découvrir que, physiquement et mentalement, Elise ne ressemble pas du tout à son alter ego.

Bien décidé à sortir ses compagnons des geôles impériales, Thédric demande de l'aide à Elise et se retrouve, une fois de plus, plongé jusqu'au cou dans des aventures rocambolesques.

Thédric nous revient donc dans ce second volume et on peut dire qu'il a bien changé. Terminée l'époque où il froissait involontairement les peuplades qu'il rencontrait, il a appris à les approcher sans a priori. Ce qui le rend, il faut bien l'avouer, bien plus sympathique que dans le premier volume (où je lui aurais bien flanqué quelques baffes je l'avoue !).

Que dire de cette aventure ? Une fois de plus Arthur Ténor nous entraîne dans un autre monde, bien loin de l'héroic fantaisie qu'il nous avait campé dans le premier volet de cette série. Cette fois-ci, il a pris plaisir à brouiller les cartes et le langages en mélangeant cabriolet et haut de forme avec un langage fleuri de troubadour et d'étranges bêtes douées d'intelligence.

Un roman qui se laisse lire avec plaisir, malgré un schéma un peu répétitif. En effet, Arthur Ténor se laisse aller à son péché mignon : la course poursuite et on retrouve souvent son héros en train de fuir devant de dangereux poursuivants. Mais après tout, cette technique a son charme, mais il ne faudrait pas trop en abuser dans le prochain volume.