Monopoly Seigneur des Anneaux - Version trilogie
		Hasbro Edition : Hasbro

Il n'est plus besoin de présenter le Monopoly, ce jeu de société auquel nos parents, et peut-être même nos grands-parents, ont dû jouer dans leur enfance. Je m'attellerais donc à présenter ce qui fait la différence entre la version que tout le monde a chez soi et cette version qui surfe sur la vague du film du Seigneur des Anneaux.

Tout d'abord, parlons de la présentation. Ici, les rues ont été changées par des noms de lieux parcourus durant la quête pour la destruction de l'Anneau Unique. On retrouvera donc Isengard, ou encore Cul-de-Sac. Les gares se sont transformées en monture (Gripoil, Bill le poney) et les sociétés en bâtons de magicien (ceux de Gandalf et de Saroumane). Quelques dessins viennent illustrer ces modifications, sur les cases qui les intéressent. Par contre, pourquoi ne pas avoir modifier les intitulés et les dessins des quatre cases de coin de plateau ? Cela ne le fait vraiment pas du tout d'avoir un « parc gratuit » avec une voiture rouge, alors que le reste a été modifié. Et la « rendez-vous en prison » avec un policier tout en bleu... il aurait été tellement plus sympathique de mettre... je ne sais pas, un Uruk Hai, par exemple. Cela ma réellement choqué. Mais bon, passons.

Par contre, un très bon point pour les pions qui sont de petites figurines en étain représentant six personnages importants de l'histoire (Aragorn, Gimli, Legolas, Gandalf, Frodon et Galadriel).

Au niveau des règles, la seule modification est l'introduction de l'Anneau Unique dans le jeu. Celui-ci se déplace sur le plateau lorsqu'un joueur tombe sur l'Oeil de Sauron en tirant les dés (qui remplace un « 1 » sur un des dés). Lorsque l'Anneau arrive sur la Montagne du Destin (l'équivalent de la Rue de la Paix), la partie est terminée et on compte les points (argent, terrains, forteresses et place fortes). De plus, lorsqu'un joueur arrive sur la case où se trouve l'Anneau Unique : si le lieu n'est pas acheté, le joueur l'obtient gratuitement, sinon, il doit payer le double au détenteur de l'endroit.

Vous le voyez, pas de grandes modifications dans les règles, mais un quelque chose en plus qui fait que cette version redonne un petit coup de jeunesse à ce jeu, et l'envie d'y jouer à nouveau. Une bonne réussite... même s'il ne faut pas se leurrer : cela reste le Monopoly malgré tout.