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Les contes de Terremer |
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Les contes de Terremer Réalisateur : Goro Miyazaki |
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Alors que les hommes et les dragons vivent séparés depuis des siècles, des pêcheurs pris dans une tempête assistent incrédules à un duel mortel entre deux de ces créatures volantes. A peine linformation est-elle parvenue au port que la panique saisit les gouverneurs du royaume. Les mauvaises récoltes qui se succèdent et la magie qui devient de plus en plus rare étaient déjà des signes préoccupants. Mais maintenant, il ny a plus de doute possible : la fin du monde est proche ! Cela commence on ne peut mieux : un combat titanesque, puis un meurtre mystérieux dans une ville splendide, enfin des paysages zens et envoûtants qui nous offrent les prémisses dune aventure épique. Malheureusement, la suite savère bien moins intéressante. Ainsi, malgré une première demi-heure riche en rebondissements, le spectateur se rend finalement compte que lhistoire ne décolle pas. En fait, dès que les héros quittent la ville et se mettent à cultiver les champs, ils s'y embourbent. Il est possible que la matière en elle-même ne soit pas étrangère à cet échec. Prendre comme sujet une partie des Contes de Terremer était un pari risqué. N'ayant pas connaissance de tout ce qui précède le spectateur est livré à lui-même et certaines relations entre les protagonistes ne sont que survolées. Mais le traitement en lui-même nest pas exempt de reproche. En effet, le message philosophique délivré par le film est asséné à coups de bélier : on répète encore et encore les mêmes phrases comme si le spectateur avait cinq ans. Voilà qui nest pas dans les habitudes du studio Ghibli plus en clin à nous faire retrouver notre âme denfant, quà nous traiter comme tel. Cela nous amène à parler du réalisateur, Goro Miyazaki. La « peopolisation » des sujets dactualité népargnant pas le cinéma danimation, la presse sest longuement épanchée sur la relation entre le fils Miyazaki et son père. Sil est aisé de voir une continuation avec les précédentes uvres du studio Ghibli (surtout avec Princess Mononoke de par de graphisme des héroïnes, les montures identiques de même que la boue maléfique du sorcier), dautres nont pas manqué de remarquer un thème central et peu usuel pour un film danimation : le parricide. Ces mêmes critiques se sont alors lancés dans de grandes explications « psychologico-artistiques ». Nous préférons pour notre part en rester à la simple critique du film : une uvre de jeunesse au rythme désespérément lent, contemplative, parfois sublime, mais ennuyeuse au final. Le film nest pas mauvais en réalité, mais il aurait pu être bien meilleur et cest peut-être ça qui lui fait le plus de tort.
Ecrite par , le 17 Juillet 2007 à 09:07 dans la rubrique .
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