Comme la Lune surgissant des nuages (Tome 2)
		Park, Heung-yong Edition : Casterman, Collection : Hanguk 2007, 268 pages ISBN : 978-2-203-37714-1 12,75 €

Kyon-Ja et Hwang Jong-Hak voguent sur la rivière accompagnés de Baek-Ji, la jeune prostituée amoureuse du disciple. Cependant, le rameur n'était pas celui qu'il disait être, ce que s'aperçoit le maître, aveugle de son état. Son but n'était autre que d'amener Hwang Jong-Hak au bretteur émérite Lee Mong-Hak, blessé lors d'une rixe qui a opposé voleurs aux gendarmes. Comprennant que son ami a besoin de sa science de l'acupuncture, il demande à son disciple de partir mettre à l'abris la dame, et d'aller dans une ville un mois plus tard pour s'y retrouver. Seulement, le maître est absent au rendez-vous.

Comment le disciple va-t-il passer son temps en attendant le maître, qui ne viendra pas ? Son parcours le mène indirectement aux voleurs qui ont la préférence du peuple pour cette lutte du pouvoir. Là son talent de bretteur ne lui fait pas défaut, ni même l'enseignement du maître... mis à part un détail : il a désobéi en dégainant son sabre et a tué deux policiers qui voulaient le capturer la Kisaeng et lui.

Le récit est moins entrecoupé que le premier volume, privilégiant les actions du voleur qui se fera sa place, tout en continuant à rechercher son maître sans qui il se sent aveugle sans son bâton. Les méthodes d'apprentissage du maître sont par contre encore très difficile à comprendre, ce qui en rajoute à l'étrangeté du personnage.

Le prochain tome, qui sera aussi le dernier, permettra sans doute de mieux comprendre l'art du sabre coréen. Son côté poétique est toujours aussi apprécié. Par contre le prix est à mon goût bien trop prohibitif.