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Le calepin jaune - Numéro 0

 
  Le calepin jaune
Edition : Le calepin jaune 5
 

Le calepin jaune, nouveau fanzine ayant un thème précis : faire découvrir les littératures de l'imaginaire liées au XIXè siècle, nous propose un voyage dans une époque pas si reculée que cela, mais qui, sous bien des aspects, recèle bon nombre de secrets quil reste encore à découvrir. Ouvrez les pages de ce calepin et venez visitez les demeures impossibles et les murs inavouables

Le numéro débute par un article sur Marcel Schwob, son oeuvre, et plus particulièrement la partie de celle-ci consacrée aux dualités. Dualité de l'homme avec lui-même ou un double illusoire. Dualité d'une foule lorsque celle-ci se retrouve dédoublée... Marcel Schwob fut un artiste méconnu, ou mal connu, à son époque et encore aujourd'hui. Pourtant, son talent, illustré par la nouvelle qui suit l'article, L'homme double, n'est pas à remettre en cause. En seulement quelques mots, il arrive à dépeindre une situation, qui aujourdhui peut paraître banale, voir risible, mais qui posait de graves problèmes de conscience à l'époque ; je veux parler de la schizophrénie. Mais je vous laisserais découvrir cette nouvelle par vous-même

Suit un autre article sur le Préraphaélisme. Celui-ci est on ne peut plus intéressant et nous explique brièvement ce qu'est cette branche artistique, ainsi que sa courte histoire. Quelques sites Internet sont même proposés en fin d'article si le sujet nous intéresse. Je ferais juste la remarque suivante, même si je sais que l'auteur voulut rester dans l'analyse de la réalité : il est à noter qu'une oeuvre, de Fabrice Colin, met en scène les grands noms du préraphaélisme, dont une histoire onirique et parfaitement bien amenée. Il sagit d'Arcadia, en deux tomes chez Mnémos (Les vestiges dArcadia  et La musique du sommeil).

Ensuite, nous entrons dans la partie des nouvelles. Elle commence par La chute de la famille Edler de Nico Bally. Même si, globalement, toutes les nouvelles m'ont plu, celle-ci est ma préférée. L'ambiance qui s'en dégage, le thème abordé... tout m'a plu et je l'ai dévoré avec avidité. Il y est question d'une demande cruciale d'un ami concernant la survie du nom de sa famille. Mais, je ne vous en dirais pas plus, de peur de gâcher le plaisir que vous auriez à la découvrir. La nouvelle suivante, Mirjam de Carole Grangier, nous présente une vision romantique et pourtant cruelle du golem. Et omnia vanitas de Denis Labbé montre l'art sous un autre jour plus... sanglant et dérangeant, prouvant que la notion de beau ne peut être définit comme universelle. En voyage, par Eric M., fait partie de ces nouvelles que l'on aimerait bien voir développée plus. L'histoire n'est pas inintéressante, mais le traitement de celle-ci est beaucoup trop abrupt, alors qu'elle mériterait quelques pages supplémentaires. Mon frère d'Estelle Valls de Gomis fait aussi partie de cette catégorie. C'est une nouvelle tout en sensualité et en beauté qui nous plonge dans un amour interdit. Enfin, même si ce n'est pas une nouvelle mais un poème, nous trouvons Le petit bossu de Jean-Marie Audrain. Une bien belle oeuvre qui relate la souffrance due à la différence, et les sacrifices inhumains et inutiles qui peuvent en résulter.

Nous clôturons par quelques petites chroniques sur des films, des livres, et même des remarques sur des films qui ne sont pas encore sortis, mais qui présagent quelques bons moments dans les salles obscures.

Il n'y a pas à dire, l'équipe de Le calepin jaune s'est surpassée pour ce numéro 0. Les articles sont pertinents et intéressants, les nouvelles sont d'une qualité littéraire impressionnante (on se demande vraiment pourquoi certains auteurs ne sont pas plus connus !), et les illustrations donnent parfaitement le ton et l'ambiance qui va de pair avec les écrits. Bref, une revue qu'il faut suivre et soutenir afin de continuer à nous faire découvrir les facettes de cette époque parfois trop méconnue.

Ecrite par WongLi, le 19 Janvier 2004 à 10:01 dans la rubrique Fanzine .
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