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Le Sultanat de Kazongo |
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Moselli, José Edition : L'Oeil du Sphinx, Collection : La Bibliothèque d'Abdul Alhazred (Volume 6)
2003, 144 pages
ISBN : 2-914405-13-8
16 € |
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Pierre Maraix travaille dans la prestigieuse Maison Sapajou d'Algue de Marseille, spécialisée dans le matériel pour les colonies. Par « matériel », il faut entendre tentes, lampes à pétrole, pelles, pioches et, bien entendu, armes. C'est justement pour acheter ces dernières qu'un grand mulâtre escorté de deux gardes du corps noirs se présente devant le directeur de cette maison. Le comte de Moucharabieh, tel est son nom, dit être l'envoyé du sultan de Kazongo, qui est en guerre contre l'envahisseur britannique. Il lui faut donc des armes et a de quoi les payer. M. Sapajou d'Algue, heureux de la bonne affaire qui se présente à lui, accepte l'offre et désigne Pierre Maraix pour escorter les armes jusqu'au Sultanat. Ce voyage, naturellement semé d'embûches (le transport d'armes clandestin n'est jamais une activité de tout repos), sera en plus compliqué par les machinations du comte de Moucharabieh qui souhaite devenir sultan à la place du sultan Comme vous l'aurez compris, ce roman va nous faire voyager de Marseille jusque sur le continent africain, en traversant le Maroc, l'Egypte et de nombreuses autres contrées. C'est l'occasion pour le lecteur de découvrir ces contrées dans une ambiance coloniale, avec tous les préjugés et les tensions qui pouvaient exister à l'époque. Bref, un très bon moment en perspective. Suite au Sultanat de Kazongo, ce livre recèle également cinq nouvelles du même auteur. Ces nouvelles s'inscrivent plus dans un contexte d'horreur, contrairement au Sultanat de Kazongo qui est un récit d'aventures. Ici, la cruauté est de mise, une cruauté gratuite ou simplement la cruauté du destin, c'est selon, mais toujours décrit avec beaucoup de réalisme. En somme, on peut dire que le Sultanat de Kazongo est un excellent ouvrage, bien que l'auteur ne fut absolument pas reconnu à son époque : « l'écrivain sans livre », telle était sa réputation, comme le décrit Joseph Altairac, en quatrième de couverture, et ce malgré la centaine de romans feuilletons dont il est lauteur.
Ecrite par , le 05 Décembre 2003 à 11:12 dans la rubrique .
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