L'oeil d'émeraude (Défis fantastiques - Tome 18)
		Livingstone, Ian Edition : Gallimard Jeunesse, Collection : Un livre dont vous êtes le héros 2007, 280 pages ISBN : 978-2-07-057322-6 6,20 €

Vous êtes un aventurier accompli. Ce n'est pas pour autant que vous roulez sur l'or. D'ailleurs, aujourd'hui, vous n'avez presque plus assez d'argent pour vous payer une place dans une auberge. Les petits boulots ne rapportent pas assez et les grandes aventures semblent vous éviter par les temps qui courent. C'est pourquoi vous vous êtes rendu dans la ville de Fang, célèbre pour son Labyrinthe de la Mort. Seulement, il reste encore presque un mois avant de pouvoir participer à l'épreuve et espérer remporter le gros lot.

C'est alors que surgit un homme patibulaire dans votre dortoir. Les autres l'évitent mais vous, il vous attire. Après lui avoir proposé un rafraîchissement - il semble vraiment exténué et revenu d'un long voyage - vous arrivez à apprendre qu'il se nomme Henry Delacor. Et il se met à vous parler d'une statue d'or d'un mètre de haut représentant un splendide dragon. Seulement, pour la déplacer, il faut lui placer ses deux yeux d'émeraude dans ses orbites, sinon, c'est la mort assurée. Et voilà qu'Henry ouvre la paume de sa main et dévoile une des deux pierres.

Il vous propose alors d'aller chercher la seconde dans un labyrinthe à côté duquel le Labyrinthe de la Mort fait figure de promenade dominicale. Accepterez-vous cette nouvelle aventure ?

Dieu que ça faisait longtemps que je n'avais pas posé mes yeux sur les lignes d'un Livre dont vous êtes le héros. Ayant naturellement poursuivi par les jeux de rôle, je n'y prêtais plus vraiment d'attention. Et c'était un tort. Tout simplement parce que cela fourmille d'idées à reprendre durant des scénarios et aussi parce que c'est juste très bon. Très bon de se sentir dans la peau d'un personnage fort. Très bon de voyager à travers les couloirs de ce labyrinthe. Certes, L'il d'émeraude n'est pas le Livre dont vous êtes le héros le plus original, puisqu'il s'agit d'un porte-monstre-trésor, comme on dit dans le milieu. Seulement, il ne faut pas croire qu'il en est pour autant plus facile.

Il vous faudra recommencer à de nombreuses reprises l'aventure pour espérer y mettre un terme. D'ailleurs, je ne me rappelais plus qu'on mourrait aussi facilement dans ces livres. Mais c'est tout l'attrait. Si c'était trop simple, il y aurait moins de plaisir.

En tous cas, merci à Gallimard de republier ces livres qui m'ont marqué mes années d'adolescence.