Le prisonnier de Grisemine (Le royaume d'Outrebrume - Tome 2)
		McAllister, Margi Edition : Gallimard Jeunesse 2006, 343 pages ISBN : 2-07-057775-9 12,50 €

Alors que les habitants de l'île sont en plein préparatifs pour le couronnement du roi Crispin, un bateau inconnu aborde dans le port de l'île d'Outrebrume. A son bord se trouvent les ambassadeurs de l'île de Grisemine, qui viennent demander de l'aide à Oursin. En effet, d'après leur dire, Oursin serait le seul à pouvoir sauver l'île d'une chose terrible qui les menace.

Rapidement, Pastor et Crispin se rendent compte que quelque chose cloche dans le récit des ambassadeurs. Mais avant qu'ils ne puissent décider de la conduite à tenir, Oursin est enlevé et emmené à Grisemine où il découvre un monde étrange, dont le roi a été rendu à moitié fou par l'avidité. Celui çi exige d'Oursin qu'il découvre de nouvelles mines d'argent, pour ensuite être livré à Fumerolle qui est l'âme damnée du roi.

Comment le jeune écureuil va-t-il arriver à s'en sortir ?

Décidemment, Margi McAllister a un don certain pour donner vie à ses personnages. La lecture de ce second tome est un vrai régal, car on y découvre l'évolution d'Oursin, mais aussi de ses amis Finaiguille, Juniper et de tout les autres.

L'intrigue est menée de main de maître, et on ne s'ennuie absolument pas à la lecture de ce roman qui commence par reprendre sommairement l'histoire du premier tome, pour enchaîner avec brio sur la suite.

Certaines situations sont sans doute un peu téléphonées, mais si on oublie pas qu'on s'adresse à de jeunes lecteurs, on peut penser que ceux-ci seront sans aucun doute captivés par les aventures du jeune écureuil. De découvertes en rebondissements on suit avec grand bonheur l'histoire d'Oursin des étoiles, qui semble toujours promis à un avenir des plus brillant.

L'une des forces de ce roman réside dans l'habileté que McAllister a pour décrire tout ce qui touche à l'environnement des animaux qu'elle met en scène, mais aussi aux actions qu'ils sont amenés à faire. Avec son souci du détail et l'anthropomorphisme qui n'est pas poussé à l'extrême, on sent qu'elle maîtrise son sujet, ce qui nous donne un roman d'une excellente facture.