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Barker, Clive Edition : Bragelonne, Collection : L'Ombre
2006, 168 pages
ISBN : 978-2-35294-014-2
9,99 € |
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Franck avait vu beaucoup de choses. Il avait fait beaucoup de choses aussi. Et puis, la lassitude l'a gagné. Il en voulait plus. Toujours plus. Mais comment obtenir ce qu'il désirait. Il n'aurait même pas été capable de mettre un nom sur son désir. Simplement le plaisir. Un plaisir autre, plus fort, plus fou. Et puis, il rencontra Kircher. Kircher qui lui parla d'une porte qui menait vers d'autres choses, d'autres sensations. Il y en avait plusieurs, mais celle dont il parlait avait la forme d'une boîte. La boîte de Lemarchand. Alors, une fois récupérée, Franck voulut l'ouvrir. Il peina pour y arriver, mais trouva enfin la bonne configuration. Et ils arrivèrent Rory est le frère de Franck. Lui et sa femme Julia emménagent dans une vieille maison appartenant à la famille de Rory. Elle n'a pas vu d'habitant depuis quelques temps déjà, et beaucoup de choses sont à faire. Mais, dés le premier jour, Julia s'est rendu compte qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas dans une des chambres. La plus grande. Elle refusa qu'ils en fassent leur propre chambre, préférant une plus petite, moins humide. Puis, finalement, elle a découvert ce qui n'allait pas dans cette chambre. Quelqu'un se trouvait non loin. Quelqu'un qui avait besoin d'aide. Quelqu'un qui avait besoin d'elle. Pour s'échapper. Franck. Enfin ! Enfin le livre qui donna par la suite ce film sublime de Clive Barker en personne. Je n'ai jamais compris pourquoi ce livre n'avait jamais été traduit, mais voilà, c'est fait. Et l'attente n'a pas été déçue. C'est bien un livre du maître Barker. Sensuel, dérangeant, écoeurant, envoûtant, ravageur. Oui, tout cela à la fois. Malgré son faible nombre de pages, il n'en recèle pas moins un bijou d'inventivité. Pour ceux qui ont déjà vu le film, rien de bien nouveau, sauf que l'on rentre cette fois dans les mots de cet auteur qui sait poser ses ambiances, rendre mal à l'aise et foutre la trouille avec des mots. De plus, sa manière des les manier en fait une sorte de poète, par moment. Pas tout le temps, mais on se laisse parfois porter par les phrases, comme sur le son d'une musique qui nous traverserait. Alors merci. Merci à Bragelonne d'avoir traduit ce livre de ce géant de la littérature. Et merci à Mélanie Fazi d'avoir su retranscrire cette sensualité dans l'horreur.
Ecrite par , le 18 Décembre 2006 à 09:12 dans la rubrique .
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