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Gévaudan |
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Mignaval, Philippe Edition : Le Pré aux Clercs
2006, 319 pages
ISBN : 2-842-28261-2
18 € |
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Le 19 juin 1767, Jean Chastel abat la Bête du Gévaudan, mettant ainsi fin à trois ans de carnages et de traque infructueuse. Beaucoup plus tard, le 19 juin, a lieu l'inauguration d'un musée consacré à la Bête, où sont conviés ceux qu'on appelle "les bestieux", à savoir les savants et érudits qui s'intéressent à cette sombre histoire. C'est à cette occasion que le narrateur rencontre Margeride, à qui son arrière-grand-mère sorcière a légué un héritage d'autant plus dangereux qu'il est utilisable par les techniques scientifiques actuelles. Et voilà que la cauchemar recommence, que la Bête rousse et grise, marquée de blanc au poitrail, et aux pattes avant plus courtes que les pattes arrière, réapparaît pour tuer. Cependant, le narrateur et son ami Ulrich cherchent à comprendre d'où venait cet animal étrange, qui a des caractéristiques différentes d'un loup, et qui l'éloignent même des canidés. Qu'est la Bête ? Et comment l'arrêter, alors qu'une trouble fascination entraîne les humains dans son sillage ? Voilà un roman très prenant, et fort instructif, puisqu'il s'appuie sur l'histoire documentée de la Bête du XVIIIe siècle, que l'on suit en parallèle avec les évènements décrits à l'époque actuelle, dans un système d'échos fort efficace. Le personnage principal est en fait le Gévaudan, dont on a l'impression de deviner le froissement sous l'effet du vent glacé, et dont les hautes solitudes sont décrites avec un amour touchant, de même que les figures qui semblent l'habiter depuis toujours, avec les personnages de Mauriçou et de la grand-mère Elisa Albaret.
Ecrite par , le 02 Mai 2006 à 10:05 dans la rubrique .
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