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Les Hauts Esprits |
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Ecken, Claude Edition : Nestiveqnen, Collection : Fantastique
2006, 363 pages
ISBN : 2-915653-22-4
21 € |
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Vallargues est un paisible village des Alpes de Hautes Provence. Du moins il le serait si un virage tout ce qu'il y a de plus banal en ces paysages, n'était le théatre régulier et redondant d'accidents de la route particulièrement mortels. Le lieu semble hanté par une entité maléfique, qui à l'air de prendre un malin plaisir à frapper surtout de nuit, quand la vigilance des conducteurs baisse. Sandrine Magrade, l'institutrice cherche à prendre contact avec Stanislas d'Hautrequin, qui a été éxilé dans la montagne par la population du village, qui lui reproche d'être un sorcier. Mais une force malveillante l'empêche d'arriver jusqu'à lui. Des tempêtes se déclenchent devant elle, des pierres s'éboulent jusqu'à ses pieds, et elle n'a aucune nouvelle de Stanislas. Elle ne sait pas si il est toujours vivant. Quelle est cette force qui l'empêche d'atteindre son ami ? Est-ce la même entité qui tue les automobilistes dans le virage maudit ? Son ami d'enfance Pascal Ladieu, prend les choses en main et fait des recherches pour elle. Ce qu'il découvre leur fait froid dans le dos... On trouve des relents de Stephen King dans ce roman fantastique de Claude Ecken. Mais la grande différence entre les deux auteurs, est que le second ne fait pas traîner les choses en longueur. Non. On entre rapidement dans le vif du sujet, ce qui est un peu déconcertant au premier abord. Mais très vite on se laisse emporter par l'écriture de l'auteur qui, par sa plume incisive, rend les personnages très vivants, bien que parfois un peu caricaturaux. On pense un peu à une galerie de portraits à la Pagnol, mais sans tendresse aucune dans les descriptions, on a l'impression que par petites touches, chacun prend sa place, un point c'est tout. L'auteur va droit au but, un peu trop vite même, car il ne laisse pas assez place à l'imagination du lecteur. Les indices et les preuves sont livrés sur un plateau, et le déroulement de l'histoire coule sans heurt, d'un bout à l'autre. Pour finir, là où l'auteur semble se faire le plus plaisir, c'est dans la description de l'agonie des victimes qui tombent dans les pièges tendus par l'entité maléfiques. Ames sensibles, s'abstenir.
Ecrite par , le 07 Avril 2006 à 08:04 dans la rubrique .
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