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Les Abominations de Chtulhu |
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Lumley, Brian Edition : Albin Michel, Collection : Super-Fiction
1992, 270 pages
ISBN : 2-226-00629-X
4,42 € |
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Cette suite au Réveil de Cthulhu met en scène notre bon ami Henri-Laurent de Marigny qui pour le coup doit porter secours à Titus Crow et à sa merveilleuse fiancée, dans le monde des rêves. Comment sait-il qu'il faut qu'il aille aider son ami qui s'est fait capturer par les serviteurs de Cthulhu qui se sont infiltrés dans le monde des rêves ? Et bien tout simplement parce que Ktanyd, un Ancien le lui dit. Dans la réalité c'est un peu plus complexe, mais notre héros ne va pas laisser son ami qui est confronté à ses pires ennemis, même si cela est très risqué. Donc il va partir dans l'horloge de son père (sic) pour le monde onirique des hommes dans lequel les Divinités du Cycle de Cthulhu (DCC) tentent d'étendre leur influence pour contrôler les humains. Et là il va essayer de faire aussi bien que son père qui était un grand rêveur alors que lui-même ne l'est pas - pour sauver Titus et sa dulcinée un peu spécial, et arrêter les adeptes des DCC dans leurs complots pour s'approprier le monde des rêves, et par la même gagner une place parmi les plus grands noms de ceux qui combattent Cthulhu. Mais les séides des DCC ne sont pas des adversaires faciles et stupides, la tâche n'en sera donc que plus ardue, et plus intéressante pour nous. Ayant lu ce tome avant le Réveil de Cthulhu, je peux vous assurer que l'on comprend l'histoire sans avoir lu le reste. Cependant une connaissance même très légère du mythe de Cthulhu est nécessaire je pense pour bien tout comprendre au récit, en particulier A la recherche de Kadath l'Inconnue. L'ambiance du livre est dans la veine de la grande fiction un peu sombre et glauque de Lovecraft, tout en innovant suffisamment pour ne pas tomber dans le plagiat et le cliché. On retrouve les éléments de suspens indispensables, les grands moments et délires du monde onirique, et tout ce qui fait que Cthulhu est un Grand méchant avec lequel mieux vaut ne pas trop plaisanter. A lire pour tous les fans de Lovecraft qui s'ennuient ferme car ils connaissent toute son uvre par cur, et qui adorent le pays de Morphée. A lire juste après avoir fait une cure de Lovecraft pour les autres, parce que c'est très facile à lire, ce n'est pas long et c'est un bon moment de la littérature du Mythe. Seul problème qui est presque le même que celui rencontrer dans le Réveil de Cthulhu, je trouve qu'il y a un abus un peu lourd d'abréviation qui fait que l'on perd l'idée de la chose sérieuse qu'est le combat contre les DCC (abréviation typique qui ne dérange). Il est pourtant vrai qu'elles n'étaient pas de mise dans les années 20, mais ce n'est pas une raison pour en abuser. Mais vraiment, lisez-le si vous le trouvez, cela en vaut la peine et vous l'aurez fini avant d'avoir compris qu'un livre qui ne fait pas trois cents pages, ça se lit à la vitesse de la lumière.
Ecrite par , le 13 Novembre 2002 à 13:11 dans la rubrique .
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