L'année du démon
		Feng Shui Edition : Oriflam 2002, 56 pages ISBN : 2-914536-22-4 17,50 €

Tout commence alors que les héros décident de visiter un musée... STOP ! « On est à Feng Shui, qu'est-ce qu'on irait foutre dans un musée ? », dit le joueur qui commence à s'impatienter et à s'échauffer les articulations, faisant comprendre à son maître de jeu que la plaisanterie va bientôt se terminer alors qu'elle ne faisait que commencer. Bah, tu veux te cultiver un peu, parce que c'est pas les coups de poing dans la gueule qui apprennent à lire ! Et puis, laisses-moi finir. Bon, donc les joueurs regardent autour deux les savants mélanges d'avant, après la prise du pouvoir par le Buro. Avant c'était mal, maintenant c'est bien. C'est en gros le message que la direction du musée veut faire passer. C'est alors, que surgit de nulle-part, en passant par le plafond, un lot d'abominations horribles. Et là, que faut-il faire en tant que Guerrier du Secret ? Aller fritter les affreuses choses qui menacent les consommateurs alentours. Et là, on voit un large sourire se dessiner sur les visages des joueurs qui font déjà chauffer leurs dés pour exploser les têtes de ces trucs tout verts et tout visqueux.

Mais dans quel pétrin vont-ils encore se mettre ?

Je vous le laisse découvrir en jouant ou faisant jouer ce scénario. L'année du démon est une mini campagne car il regroupe trois scénarios se suivant. Mais il fait de plus entrer une nouvelle faction dans la Guerre Secrète : le Contre-directoire. C'est une congrégation de démons géniaux qui ont su booster l'arcanotechnologie et qui veulent prendre le contrôle de la jonction 2056. Mais ce n'est pas sans compter sur nos héros et quelques personnalités de cette jonction qui sont elles-mêmes décrites dans ce livret. Toutes les informations nécessaires à cette faction sont présentées avant les scénarios, avec leurs effectifs, leurs buts

L'intrigue est sympathique, l'action toujours au rendez-vous. Et même si 2056 n'est absolument pas ma jonction préférée, on passe un bon moment avec des videurs qui ont des répliques dignes des chansons de Zebda !