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Bestialité |
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Rollin, Jean Edition : Nuit d'Avril
2005, 120 pages
ISBN : 2-35072-015-2
11,90 € |
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Parti il y a des années aux Indes pour d'obscures raisons, le comte de la Fresnaye revient dans son domaine, en France. Accompagné d'une malle, d'où sortent des bruits inquiétants, il va devoir découvrir une personne qu'il avait laissé derrière lui : sa fille. Elisabeth ne connaît pas son père. Ou si peu. Elle va accepter de vivre avec lui, au château. Seulement, elle va bientôt entendre les bruits qui proviennent du grenier. Devant le refus de son père de lui dire quoi que ce soit, et face à sa plongée profonde dans l'alcool, elle va essayer de découvrir le secret, probablement terrible, que renferme la pièce obscure au-dessus de sa tête. Seulement, toute chose n'est pas forcément bonne à mettre à jour. Il y a certains thèmes majeurs dans la littérature fantastique. Les vampires en sont un. La lycanthropie en est un autre. On a lu beaucoup de choses sur ces sujets. Certains bonnes, d'autres moins bonnes. Jean Rollin essaye de donner sa vision romantique et douloureuse de ce dernier thème. Avec un style rapide et concis, il livre une histoire d'amour sanglante et sans concession. Même si on est très loin des termes abordés, l'urgence et la violence de l'histoire m'ont fait pensé au sulfureux et controversé Baise-moi !. Pas pour le côté sexuel il n'y en a pas dans Bestialité. Mais plutôt pour la nécessité de vérité et d'absolu de la vie de Sita. Une solitude extrême et un mal être violent qui conduit, inéluctablement, à une fin catastrophique. Par contre, une chose m'a dérangé : la longueur du récit. Ou plutôt, l'absence de longueur. En effet, on sent une ambiance qui cherche à se dégager, mais qui n'arrive pas forcément à nous emmener complètement avec elle. Tout simplement parce qu'on ne lui donne pas le temps de se poser. C'est un peu dommage. Cela ne nuit pas vraiment à la lecture, mais plutôt au ressenti que l'on peut en avoir. Et comme c'est un ressenti, c'est forcément quelque chose de personnel
Ecrite par , le 19 Décembre 2005 à 15:12 dans la rubrique .
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