Rure (Tome 1)
		Seo, Moon Da Mi Edition : Saphira 2005, 190 pages ISBN :2-7522-0078-1 6,95 €

Haru, une jeune fille de quinze ans, est l'unique héritière des biens de sa famille, qui comprennent entre autre, une île isolée au large de la Corée et une immense fortune. C'est une jeune fille douée en arts martiaux et une médium de talent, dont la particularité est de voir des esprits quotidiennement et même de converser avec eux.

Mais son père a eu une liaison d'où est née Miru, la demi soeur de Haru, qui a presque le même âge. Elle est le contraire de sa soeur : aussi brune que Haru et blonde, et aussi féminine que Haru ressemble à un jeune garçon. Miru vit sur l'île familiale, le coeur plein de jalousie et de rancoeur envers Haru qu'elle haït d'être une fille légitime. Le jour où le père de Haru décide de lui passer les rênes du pouvoir, Miru apprend qu'elle devra quitter l'île et ne plus jamais y revenir.

Désespérée par la nouvelle, mais aussi par la perte récente de sa grand mère, elle se jette dans la mer pour en finir avec la vie. Haru, qui n'a rien contre elle, se jette dans l'eau pour la sauver. Quand elle rouvre les yeux, elle s'aperçoit qu'elles sont toutes les deux dans un monde inconnu, un désert rouge qui s'étend à perte de vue.

Saphira est une maison d'édition spécialisée dans les manga ou manwha pour fille. Celui-ci en est un exemple assez réussi je dois dire.

Même si les décors sont parfois assez minimalistes, le trait des personnages est fin et agréable. L'histoire en elle même ne fait que débuter, on fait la connaissances des jeunes filles sans comprendre ni pourquoi ni comment elles arrivent dans ce désert et pour le moment ce début me semble prometteur.

On notera les expressions des visages un peu exagérées et les gags souvent en arrière plan qui allège l'atmosphère. Les dialogues sont aussi savoureux et on se prend à sourire plus que de raison devant les facéties de Haru qui, loin d'être rebutée par le mutisme et l'hostilité de Miru à son égard, tente par tous les moyens de la sauver lorsque celle-ci tombe malade dans le désert.

Un autre point positif, la couverture de ce manwha est très jolie, loin des surcharges et des couleurs acidulées qu'on constate généralement sur les publications destinées aux jeunes filles.

Une bonne surprise donc pour ce manwha dont la présentation par l'éditeur sur les sites de vente,  ne donne pas forcément, au premier abord, envie d'acheter ou de lire la série.